Réunion du Conseil Municipal du 7 novembre 2024

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Le 7 novembre 2024 s’est tenue une réunion du Conseil Municipal. Voici un résumé de ce qui a été dit et décidé.

Michèle Brenac était excusée.

 


Comme chaque année, les élus se sont vu offrir un pot de miel des ruches municipales.

Début de la séance à 18h30.

Le Maire souligne la présence importante du public due à un intérêt particulier pour l’ordre du jour et rappelle que seuls les élus ont le droit à la parole durant les séances de conseil municipal.

Approbation du procès-verbal du conseil municipal du 12 septembre 2024

Le procès-verbal de la séance du 12 septembre n’est à ce jour pas encore en ligne sur le site de la Mairie. Il nous a été fourni avec la convocation au conseil municipal pour approbation avant publication sur le site de la Mairie dans la semaine. N’oubliez pas de lire notre propre compte rendu pour avoir plus de détails (Réunion du Conseil Municipal du 12 septembre 2024).

Ayant envoyé nos remarques et corrections en amont, le procès-verbal est adopté à l’unanimité.

Présentation par le cabinet SAMSOLAR du projet de « ferme agrisolaire du Bouchet sur la commune de Saint-Junien » (Cf. pièce annexe)

Le cabinet SAMSOLAR nous a fait une présentation du projet de ferme agrisolaire de Monsieur et Madame Auffray (propriétaires des terrains) et de leur gendre (futur exploitant), vous trouverez ci-dessous les détails. La décision finale sur le projet appartient aux services de l’État, mais ceux-ci sollicitent l’avis du Maire sur le projet et Hervé Beaudet souhaitait l’avis du Conseil dans son ensemble avant de rendre le sien.

Voici un document de présentation du projet de SAMSOLAR : SAMSOLAR – Présentation PPT – Ferme agrisolaire du Bouchet par Monique Léonard.

Vous trouverez également ci-joint une présentation du cadre légal de l’agrivoltaisme (Diaporama – cadre agrivoltaisme) ainsi qu’un Document de synthèse du projet.

La présentation a durée environ 45 minutes et elle fut suivie de nombreuses questions.

Clémence Pique tout d’abord pour indiquer que des choses l’ont gênée dans la présentation. Elle remet en cause le discours de SAMSOLAR sur la protection de l’environnement et le bien-être animal en disant que le meilleur outil pour l’ombrage des animaux et pour la nature reste les arbres. Ensuite, elle parle du bilan carbone de la fabrication des panneaux photovoltaïques qui, nécessitant des matériaux rares prélevés à l’autre bout du monde, ont finalement un bilan carbone assez terrible. Elle précise ensuite qu’elle trouve dommage de vouloir sauver le monde agricole en proposant des solutions qui lui font produire de l’énergie au lieu de réfléchir à un autre modèle d’agriculture. Madame Léonard répond qu’elle ne peut donner tort aux propos de Clémence, mais que les problèmes sont dus à la mondialisation et qu’il n’appartient pas à SAMSOLAR de tout régler. Ils proposent une solution transitoire en attendant que, peut-être, le modèle agricole soit changé. Et sans ce type d’initiative, ce sont de nombreux agriculteurs qui vont se casser la figure… De plus, l’énergie, on en a de plus en plus besoin, et c’est un constat que l’on peut regretter ou non mais ce type de projet permet de faire du multi-activités sur un même site. Elle précise également que les panneaux solaires sont produits en Chine parce que la filière française, qui est en train de se reconstruire, ne peut pour l’instant pas fournir suffisamment pour l’industrie. Pour finir, sur le coût carbone des panneaux, sur leur durée de vie (l’installation est prévue pour 30 ans), il n’y a plus de consommation de carbone et leur bilan est finalement très positif.

Philippe Gandois intervient pour demander que la parole soit donnée à l’exploitant afin qu’il s’exprime sur le projet. Celui-ci indique que le but est d’avoir un troupeau de 400 à 500 moutons pour faire de l’élevage de qualité avec du pâturage tournant sur 50 hectares, en laissant le maximum possible les agneaux à l’air. SAMSOLAR va l’aider en réaménageant les bâtiments et dans l’équipement en matériel pour améliorer le confort des animaux. De la vente directe est également prévue. Et il souhait être auto-suffisant au niveau de la nourriture des animaux.

Yoann Balestrat prend ensuite la parole :

Je tiens, au nom du groupe Énergie citoyenne, à vous remercier pour cette présentation. Il est vrai que nous étions en attente de tels éléments et il aurait été sûrement plus judicieux de commencer par cela, une présentation aux élus de la commune, en conseil municipal ou en-dehors de l’instance, avant même d’organiser une réunion publique dont d’ailleurs la communication a été étonnante, la distribution des invitations dans les boîtes-aux-lettres ayant été plus qu’aléatoire… Énergie citoyenne a donc demandé que ce projet soit inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal pour que la transparence à laquelle nous sommes viscéralement attachés soit assurée.

Nous tenons à le dire d’emblée, l’installation de panneaux photovoltaïque sur des terres agricoles exploitables, tant pour la culture que pour l’élevage, n’est pas une proposition optimale. En effet, l’artificialisation des sols est un problème majeur – nous en voyons les conséquences face aux phénomènes climatiques violents et on le constate de manière parfois douloureuse, cruelle et tragique – et il est préconisé d’utiliser en priorité des surfaces déjà artificialisées. Ce ne sont pas que les élus écologistes que nous sommes ou les associations de protection de l’environnement qui le disent ; ce sont aussi et surtout les scientifiques. Tous ces projets de fermes agrisolaires montrent aussi la crise que traverse notre modèle agricole, de moins en moins capable de vivre dignement de son activité, d’où les difficultés de transmission des exploitations que nous ne méconnaissons pas…

Mais, par ailleurs, nous sommes incontestablement favorables au développement des énergies renouvelables et, dans un esprit de responsabilité, nous sommes ouverts au dialogue et chaque projet mérite d’être discuté.

Dans cette optique, pour être en capacité de bien analyser les projets agrivoltaïques qui se développent à grande vitesse, nous vous invitons, celles et ceux qui ne l’ont pas déjà fait, à consulter l’outil d’aide au positionnement sur les projets de parcs photovoltaïque au sol appelé « Photoscope », établi par France Nature Environnement. Ce document relativement dense constitue une référence solide et complète en la matière.

Votre présentation était assez fournie mais des précisions et des éclairages sur plusieurs aspects nous paraissent encore nécessaires.

Il continue en demandant tout d’abord des précisions sur la genèse de ce projet et sa durée, notamment savoir si c’est le propriétaire qui a sollicité SAMSOLAR ou l’inverse. De plus, l’installation étant prévue pour 30 ans, il demande comment cette durée a été déterminée (raisons financières ou réglementaires). Ce projet pourrait-il être renouvelé au-delà des 30 ans et enfin quelle est la garantie de démontage au cas où, malheureusement, la société SAMSOLAR venait à disparaître ? Madame Léonard répond tout d’abord au sujet de la garantie de démontage. Une société dédiée au contrat de fourniture et vente d’énergie sur ce site va être créée, et c’est cette société qui aura l’obligation de démontage. La durée de vie de cette société est garantie par le contrat de revente d’énergie. Et le démontage est spécifié dans les conditions du bail. Il y a beaucoup d’intervenants et de protections juridiques sur ce type de projet pour s’assurer que l’agriculteur ne soit pas lésé. Le contrat d’achat est sur 20 ans, renouvelable une fois, ce qui explique la durée de 30 ans puisqu’il faut les temps d’implantation, de tests et de démontage en plus. Au niveau de l’artificialisation des sols, elle ne peut être que d’accord avec lui, mais précise que le projet utilise justement des pieux battus et des structures monopieux, pour réduire au maximum l’impact au sol. Les panneaux peuvent également s’orienter pour faciliter l’écoulement de l’eau de pluie. L’objectif reste que les moutons puissent patûrer, donc le sol doit rester au maximum non artificiel et perméable. Pour la genèse, elle laisse la parole au propriétaire du terrain, Monsieur Auffray. Il indique qu’il a essayé de vendre sa ferme depuis 3 ans sans succès. Qu’entre temps, il avait effectivement été démarché mais qu’il n’a donné suite que quand il s’est rendu compte que sa ferme ne se vendait pas. De plus, son gendre était intéressé pour reprendre le terrain pour s’agrandir et s’installer, mais qu’il était freiné par la peur à cause des investissements nécessaires pour mettre à niveau les bâtiments, etc.

Yoann reprend ensuite la parole sur un autre chapitre. Il est indiqué une superficie de 50 hectares mais une surface agricole de 25 hectares. Madame Léonard répond que la différence est subtile mais règlementaire. Seule les parties où seront effectivement les panneaux doivent être comptées dans la surface agricole prise en compte, les contours et les accès pompiers, par exemple, ne peuvent pas l’être. Sur les 25 hectares, la surface réelle des panneaux représente seulement 8 hectares ce qui est de 33% environ. La loi impose un maximum de 40%. Si on avait utilisé la surface totale, le pourcentage serait encore plus faible et ne serait pas en adéquation avec les limites voulues par la loi.

Yoann demande ensuite la durée de vie des panneaux. Aujourd’hui, la production d’un panneau est garantie  90-92% à 25 ans. Au bout de 20 à 30 ans, ils restent donc tout à fait performants et n’ont pas besoin d’être changés (sauf casse bien sûr).

Yoann pose ensuite des questions au niveau des nuisances et des éventuels dédommagements. L’installation d’un tel parc va demander des travaux conséquents, avec de nombreux passages de camions pour le transport des matériaux. Comment la société prévoit de faire le moins de nuisance possible, peut-elle s’engager à réparer toute dégradation (notamment en termes de voirie) qui serait occasionnée ? En effet, les habitants du Bouchet ont fait le choix de ce lieu pour sa tranquillité. Il demande si SAMSOLAR serait prêt à amender le projet pour par exemple ne pas mettre de panneaux sur la parcelle ES96 qui jouxte les habitations, afin que les riverains puissent continuer de profiter de leur extérieurs sans voir les panneaux qui seront à une hauteur de 5 mètres environ. Madame Léonard précise qu’au niveau du chantier, on n’est ici pas du tout dans le type de chantier que l’on peut voir sur les parcs éoliens par exemple. L’objectif est que le terrain reste utilisable pour le pâturage pendant les travaux. Ils sont prêts à s’engager à ce que les haies et les arbres qu’il est prévu de planter le soient avant le début des travaux pour limiter l’impact. Elle rappelle que les vues directes seront très limitées. Elle est prête à discuter avec les riverains pour les aider, éventuellement en termes d’aménagement de leur jardins ou de l’environnement. Une manière d’impliquer les riverains est aussi la possibilité de financement participatif qui peut avoir un rendement d’environ 7%.

Yoann bascule ensuite sur le chapitre des finances pour demander le montant de l’investissement. Elle répond que c’est environ 800 000 euros par MégaWatt, et que le projet en prévoit environ 19. Il demande ensuite des précisions sur les différents acteurs ayant un intérêt au projet. Il y a la société qui a le contrat de fourniture d’électricité, le propriétaire du terrain qui va percevoir un loyer et l’exploitant qui va toucher une redevance. SAMSOLAR confirme.

Enfin, au niveau des arbres et des haies, Yoann demande si la société s’engage à ne pas faire de coupe d’arbres ou de haies pendant les travaux. Elle répond que oui, et que c’est dans le permis de construire. Il y aura environ 800 mètres linéaires de haies ajoutés.

Clément La Dune prend ensuite la parole. Il rappelle que pour lui, la production d’énergie est un bien nécessaire et que donc cela devrait relever d’un service public de l’énergie et ne pas être privatisé. « Les services public doivent relever d’entreprises publiques. » dit-il. Il ajoute qu’il s’interroge sur les investissements lourds de ce projet et sur la rentabilité pour l’entreprise SAMSOLAR puisque la rentabilité reste la base pour une entreprise privée. Enfin, il ne comprend pas l’intérêt du projet de financement participatif à hauteur de 300 à 500 000 € car pour lui, le financement participatif relève plus des projets que l’on a du mal à financer. Il se demande si ce n’est pas de l’actionnariat déguisé et ça lui fait penser à RailCoop qui n’est pas forcément un bon souvenir. Madame Léonard répond que ce n’est pas de l’actionnariat déguisé, c’est une manière d’impliquer la population dans ce projet. Et cela effectivement a un rendement qui n’est pas négligeable. Pour ce qui est du service public qui doit produire de l’énergie, elle regrette que celui-ci ne le fasse pas, et qu’il faille donc trouver d’autres solutions.

Beatrice Compère demande ensuite des précisions sur le dispositif de lutte contre les espèces envahissantes. Cela correspond en fait aux espèces qui pourraient être amenées par les engins de chantier, ou en remuant la terre, etc. Des protocoles doivent être mis en place pour s’en préserver et ne pas déséquilibrer la nature sur ce terrain.

Christophe Wacheux demande ensuite l’âge du couple exploitant (33 ans) et indique que derrière ce projet, il y a aussi l’avenir de la ville de Saint-Junien et qu’il faut penser à des solutions pour attirer les jeunes couples sur notre territoire.

Nathalie Tarnaud demande combien sera rémunéré par hectare l’exploitant. Madame Léonard répond que ce sera au minimum 670 euros par hectare et par an, c’est fixé par la chambre d’agriculture et l’État. Il est rappelé que la première source de revenu pour l’exploitant doit rester l’agriculture et que les sommes ne peuvent donc pas être mirobolantes. C’est en général à moitié pour l’exploitant et à moitié pour le propriétaire.

Alex Gerbaud s’interroge sur le fait qu’il n’y a pas eu de proposition claire de l’opposition et qu’il aimerait bien connaître notre position. (Note du rédacteur : peut-être qu’avant d’annoncer une position claire nous souhaitons avoir toutes les informations…) Il indique que pour sa part, il est entièrement pour. Il souhaiterait d’ailleurs que puisque la commune va toucher des taxes sur ce projet, une partie soit réinvestie dans le projet de financement participatif. Hervé Beaudet rappelle qu’on n’en est pas encore là dans la réflexion.

Thierry Granet prend également la parole pour appuyer les propos de Christophe Wacheux. Il se dit fier que Saint-Junien soit à la fois un bassin industriel et un bassin agricole et qu’il faut qu’elle le reste. Il se dit également extrêmement favorable au projet.

Yoann reprend la parole pour donner la « conclusion » de son intervention. Mais juste avant, il tenait à répondre à Alex Gerbaud. Il dit que l’objectif est d’avoir un débat serein et que pour avoir des réponses, il faut parfois attendre, justement, les conclusions. Et peut-être que là il y aura la position d’Énergie citoyenne. Il ajoute aussi qu’il faut tenir compte et se préoccuper de tous les citoyens, sans jamais les opposer entre eux en raison de leur âge ou de leur classe sociale. La question centrale est comment construire un vivre ensemble dans notre diversité.

Yoann indique ensuite ceci au nom du groupe :

Avant de conclure, nous souhaitons ajouter que nous apportons une attention toute particulière à la méthode employée pour porter le projet. Pour nous, l’écologie, la solidarité et la démocratie sont nos valeurs cardinales et ne peuvent se concevoir l’une sans l’autre. Vous le savez tout autant sinon mieux que nous, la concertation est le préalable indispensable à l’acceptation citoyenne. Mais pas la concertation cosmétique et expédiée qui se résumerait à une seule réunion. Nous vous demandons de rencontrer de nouveau les riverains afin de travailler avec eux pour pouvoir intégrer certaines de leurs remarques. Ils devraient apparaître comme des acteurs à part entière dans votre diaporama page 48. De plus, vous avez cette chance de ne pas avoir, a priori, d’opposition ferme et catégorique de leur part à ce projet. Néanmoins, dans une logique de compromis, il faut intégrer des modifications, la plus importante d’entre elles étant d’accroître l’éloignement des panneaux solaires des lieux d’habitation, en ne procédant à aucune installation dans la parcelle ES96 qui resterait un espace de pâturage naturel (quitte à réorganiser la disposition des panneaux projetée, le cas échéant en densifiant d’autres zones).

À l’issue de ce travail collaboratif, nous demandons à Monsieur le Maire d’organiser un référendum destiné aux habitants du Bouchet, leur demandant s’ils valident ou non le projet. Énergie citoyenne suivra l’avis que les citoyens émettront. Car un tel projet n’est viable que s’il est accepté.

Hervé Beaudet répond que ce qui est demandé, c’est un avis du Maire, et qu’il va déjà plus loin que ce qu’il est obligé de faire en organisant ce débat au conseil municipal. On peut demander effectivement aux riverains, mais ce soir, c’est l’avis du Maire et il ajoute qu’il n’a pas été sollicité par les habitants.

Madame Léonard reprend la parole pour rappeler effectivement que ce soir le but était d’informer le conseil municipal. Il n’y a pas de délibération obligatoire, mis à part quand il y aura l’enquête publique. Le but est clairement d’éviter les désinformations. Elle propose effectivement, elle prend l’engagement même, de se rendre à nouveau sur place pour rencontrer les riverains. Elle propose à Yoann d’être l’interlocuteur privilégié auprès des riverains pour qu’il fixe les dates et lieux de rencontre. Le Maire rappelle aussi qu’on est sur un terrain privé et non communal.

Lucien Coindeau prend la parole pour indiquer que le groupe écologiste de la majorité est satisfait des informations données ce soir. Son groupe est très attentif sur ce projet mais n’a pas encore pris de décision.

Yoann reprend la parole pour dire un mot et un conseil. Le mot, c’est « compromis » : il est persuadé, comme l’ensemble du groupe Énergie citoyenne, que ce projet peut aboutir tant pour le jeune couple d’exploitants que pour les riverains et que la concertation est la clé pour le succès de ce projet. Le conseil s’adresse à Monsieur le Maire. Effectivement, nous n’avons pas à délibérer sur ce sujet et il le remercie pour l’inscription à l’ordre du jour suite à la demande de notre groupe, mais il trouverait dommage que le Maire de Saint-Junien donne son avis sans demander celui des citoyens de Saint-Junien directement concernés. Ils sont peu nombreux et cela s’organise très facilement.

Le Maire salue la qualité des débats et prend acte que l’on ne souhaite pas qu’il rende son avis ce soir. Cependant il ne veut pas que la décision soit repoussée pendant 6 mois et remettra la demande d’avis du conseil à la prochaine réunion début décembre.

Il a ensuite une question à la société et au propriétaire au sujet de la délibération suivante pour savoir si elle est liée ou non au projet. Ils répondent qu’il n’y a pas de lien direct.

Lancement de la procédure de cession d’une partie de chemin rural – chemin du Bouchet Sud au droit des parcelles ET 106, ET 107 et ES 98

Cette délibération fait suite à la demande des Consorts Auffray qui souhaitent acquérir une partie d’un chemin rural situé au Bouchet Sud, partie de chemin rural qui divise en deux leur propriété. Cette délibération n’est donc pas liée directement au projet de ferme agrisolaire présenté ci-dessus même si c’est sur le même terrain. En effet, le chemin ne semble plus utilisé et il divise en deux leur parcelle.

La délibération vise à lancer la procédure de cession afin de mettre en place une enquête publique à ce sujet.

CM-20241107-1

Lucien Coindeau demande si cela n’affectera pas la circulation entre Saint-Junien et Saint-Martin-de-Jussac, ce qui est confirmé (confusion par rapport au chemin en question).

Clémence Pique indique qu’elle est allée voir et qu’elle dit que le chemin n’est plus utilisé par le public parce qu’il a été effacé et qu’il est actuellement cultivé, et que ça la gêne qu’on utilise du domaine public pour un usage privé.

Voté à la majorité (Nathalie Tarnaud et Clémence Pique votant contre).

DM 1 – Budget Général

Il est proposé au Conseil Municipal d’adopter une décision modificative visant notamment à augmenter les crédits relatifs aux charges générales, aux provisions, et aux amortissements, et à inscrire la recette supplémentaire liée à la hausse de l’attribution de compensation.

La décision modificative a pour objet :
– d’abonder le chapitre 65 de 11 000 € pour le versement de la subvention à l’orchestre municipal d’harmonie ;
– d’inscrire les crédits nécessaires à la constitution et à la reprise de provisions en augmentant le chapitre 78 en recettes de fonctionnement de 30 200 € et en abondant le chapitre 68 en dépense de fonctionnement de 33 300 € ;
– d’augmenter les crédits au chapitre 011 (charges à caractère général) de 200 000 € afin de régulariser les dépenses d’énergie ;
– d’inscrire au chapitre 73 la recette supplémentaire liée à l’augmentation de l’attribution de compensation versée par l’EPCI à hauteur de 200 020 € ;
– d’inscrire les crédits relatifs aux amortissements des immobilisations pour 40 000 € au chapitre 042 en dépenses de fonctionnement et au chapitre 040 en recettes d’investissement ;
– de prévoir les crédits relatifs aux amortissements des subventions perçues au chapitre 042 en recettes de fonctionnement et au chapitre 040 en dépense d’investissement à hauteur de 5 000 €.

Plus de détails dans la délibération : CM-20241107-2

Avant de passer au vote Aurabelle Pesqué, qui a rapporté la délibération, complète :

Cette délibération sur nos finances me permet de faire le lien vers une question cruciale, le projet de loi de finances 2025, qui menace de manière significative nos mairies et les services publics, dont nos concitoyens ont tant besoin. Ce dernier aura des conséquences préoccupantes. En ne réindexant pas la dotation globale de fonctionnement sur l’inflation, le gouvernement impose une réduction des ressources des collectivités, mettant en péril la qualité des services essentiels comme l’éducation, la santé et la culture. Ce contexte s’accompagne d’un discours culpabilisant envers les fonctionnaires et d’un désengagement de l’Etat vis-à-vis des territoires. Il est crucial d’unir nos forces pour défendre nos mairies et exiger un changement de cap dans la politique budgétaire afin de garantir un avenir de solidarité et de justice sociale pour tous.

Merci pour votre écoute.

PIerre Allard prend alors la parole pour soutenir le discours d’Aurabelle Pesqué. Il indique que le Département va devoir également faire des choix économiques et que cela va se traduire par une baisse significative (voire une perte) des aides aux communes en 2025. Le budget du Département est à 80% sur des dépenses planifiées par l’État, et les rentrées sont soumises à ce que donne l’État. Les augmentations de dépenses continuent et les baisses de recettes aussi, ce qui rend l’équilibre du budget très compliqué.

Voté à l’unanimité.

Attribution de compensation

La présente délibération vise à présenter la modification des attributions de compensation votée par la Communauté de Communes afin de tenir compte de la baisse importante du Fonds de Péréquation des ressources Intercommunales et Communales (FPIC). L’attribution de compensation de la commune passe de 3 090 422,48 € à 3 290 443,48 € et le Conseil Municipal est sollicité pour délibérer sur ce nouveau montant.

Détails dans la délibération : CM-20241107-3

Voté à l’unanimité.

Approbation du dossier portant projet de construction du crématorium sur la commune de Saint-Junien

Afin de mener à bien l’instruction du dossier relatif à la construction du crématorium et de pouvoir le présenter au CODERST, il est demandé au conseil de réaffirmer son avis. Il faut également se positionner sur le projet de construction.

CM-20241107-4

Frank Bernard demande la parole :

Nous voulons d’abord rappeler que nous considérons le crématorium comme un équipement indispensable à notre territoire.

Mais nous avons aussi indiqué, lors d’un précédent conseil municipal, nos réserves quant à la localisation retenue. La zone d’activité de Boisse, entre les transports Izaret et l’usine SAICA, n’est pas le meilleur emplacement pour garantir la sérénité nécessaire à un crématorium. Nous avons aussi regretté que le portage de ce projet qui concerne le territoire de la POL et même au-delà, n’ait pas été confié à la communauté de communes.

Ceci étant rappelé, nous avons une question sur cette délibération ; elle concerne la durée de la délégation de service public, un point qui est soulevé par le rapport d’enquête publique. Cette durée de 35 ans est jugée trop longue par le commissaire enquêteur qui indique, je cite, qu’ »il est habituel pour ce type de service public de le déléguer pour des durées de l’ordre de 20 ou 25 ans ». Envisagez-vous de suivre l’avis du commissaire enquêteur ou à défaut pouvez-vous nous donner une explication sur votre position ?

Par ailleurs, les autres remarques du commissaire enquêteur vont-elles être suivies ? Je les cite, « améliorer la toitures des bâtiments avec des panneaux photovolatïques, diminuer au maximum la consommation énergétique par l’utilisation de matériaux isolants pour les bâtiments et perméables pour les espaces extérieurs ».

Enfin, nous avons découvert l’existence d’un projet de crématorium à Confolens. Les deux collectivités sont-elles en contact pour que les projets soient menés de manière coordonnée ?

Hervé Beaudet répond que le fait que ce soit porté ou non par la communauté de communes est une histoire de compétences. Pour la localisation, il indique que le lieu devait être desservi par la 4 voies. Frank rappelle que les délégations de compétences sont possibles et que rien n’est figé en la matière et qu’il aurait été compréhensible que cela soit délégué à la communauté de communes puisque l’ensemble des communes du territoire et même au delà, sont concernées par ce projet.

S’en suit un long débat, avec notamment Pierre Allard, sur le fait qu’étant à Saint-Junien, élus de Saint-Junien, nous devrions avant tout défendre un projet implanté à Saint-Junien. Nous défendons le fait que nous sommes pour certains aussi élus de la communauté de communes et que c’est l’intérêt général qui nous anime pour ne pas centraliser tous les services sur notre commune. Un développement équilibré sur le territoire est aussi favorable pour Saint-Junien ! L’ex-Maire indique qu’ayant un centre hospitalier sur la commune, il est plus logique d’avoir un crématorium sur la même commune. Il dit qu’il n’y a pas eu de demande des autres communes de la CCPOL d’accueillir ce projet chez eux.

Au niveau du crématorium de Confolens, Pierre Allard indique que d’après les échanges qu’ils ont eu avec les représentants de cette commune, à ce jour, il ne se réalisait pas. Il a pris beaucoup de retard et il n’est pas sûr que le projet voit le jour.

Esther Rasoa-Fenosoa prend la parole pour indiquer que la mise en place de panneaux photovoltaïques sur le toit a bien été prise en compte dans le projet.

Lucien Coindeau indique que lorsqu’il y a un décès et que le cercueil doit quitter la commune de Saint-Junien, des scellés doivent être posés dessus par un adjoint ou certains agents municipaux habilités. Avoir un crématorium sur la commune ferait donc gagner beaucoup de temps pour ce point de détail.

Je prends alors la parole pour rappeler que l’intervention sur la localisation n’avait pour but que de redonner le contexte. Le point important dans l’intervention de Frank était bien la question sur la prise en compte ou non des recommandations du commissaire-enquêteur, par exemple sur la durée de délégation.

Hervé Beaudet répond qu’ils ont vérifié que cela ne posait pas de problème juridique de rester sur une durée de 35 ans et qu’ils allaient donc rester sur cette durée. Je demande alors pourquoi. (Note du rédacteur : en effet, dans le rapport du commissaire-enquêteur, il précise que la plupart des projets d’envergure équivalente, partout en France, se font sur 20 ou 25 ans et qu’il ne comprend pas la nécessité d’une durée aussi longue (35 ans) pour ce projet.) Le Maire, pardon, ex-Maire (pas facile de s’y retrouver), Pierre Allard répond sur le pourquoi : pour avoir un objectif de rentabilité sur 20 ans, il aurait fallu avoir un prix de crémation plus élevé, ce que la commune ne voulait pas. Cela engage aussi la société à entretenir les locaux sur une plus grande durée.

Bernard Beaubreuil prend ensuite la parole pour s’étonner de ce débat alors que le projet a déjà été validé à l’unanimité et qu’il a l’impression qu’on revient en arrière.

Yoann répond qu’il va tuer le suspens en rappelant que notre groupe va continuer à voter pour ce projet, mais que comme à chaque fois nous rappelons notre position qui est que la localisation choisie n’est pas adéquate. Dans une zone d’activités, il y a des transports, des camions, etc. Une crémation est un moment de recueillement où l’on a besoin d’un environnement silencieux et agréable. Ce n’est pas parce que d’autres villes le font que nous sommes obligés de faire les mêmes erreurs. Au niveau du centre hospitalier, il ne voit pas vraiment le lien entre le fait d’avoir un centre hospitalier et l’obligation d’avoir un crématorium sur la même commune. Il rappelle enfin que le sens de l’intervention et la nouveauté dans le débat sont les résultats de l’enquête publique avec, ce qui est rare, des recommandations précises du commissaire-enquêteur dont le groupe demande le suivi.

Pierre Allard dit qu’effectivement, il n’y a pas un crématorium à chaque fois qu’il y a un centre hospitalier, mais qu’à Saint-Junien on a aussi un EPHAD et que cela faciliterait grandement les choses.

Christophe Wacheux se dit ensuite surpris que le responsable hospitalier Yoann Balestrat écarte d’un revers de main la proximité du crématorium avec l’hôpital. Il indique que d’abord, le Maire de Saint-Junien, disposant d’un hôpital, a obligation d’y enterrer ses concitoyens si la famille n’a pas les resources pour le faire. De plus le budget enterrement explose au niveau du CCAS parce que la précarité touche toutes les couches de la vie. Il dit ensuite que si Yoann se paye le luxe de renvoyer d’un revers de main cette proximité hôpital-crématorium, sa consoeur de Saint-Junien y voit elle un intérêt certain.

Yoann, étant cité, il demande à répondre pour indiquer qu’on ne fasse pas référence à nos vies privées ou professionnelles qui n’ont rien à voir avec notre engagement public. Nous sommes élus et citoyens : il faut que la vie professionnelle et l’engagement public restent des sphères hermétiques. De ce fait, il ne répondra pas aux propos de M. Wacheux qui sont de toute façon complètement à côté de la plaque.

Voté à l’unanimité.

Assurances – avenant 2 – lot 1 dommages aux biens et risques annexes

La présente délibération vise à autoriser le Maire à signer et notifier l’avenant n°2 proposé par la compagnie d’assurance SMACL à la commune de Saint-Junien pour son contrat dommages aux biens et risques annexes.

Compte tenu du taux de sinistralité en hausse de la commune, et la volonté de l’assureur d’augmenter la cotisation ou de résilier le contrat, il est proposé au Conseil municipal d’autoriser le Maire à signer et notifier l’acte modificatif n° 2 portant la cotisation pour l’année 2025 à 1,92 € HT/m2 (hors indexation contractuelle) soit une prime prévisionnelle de 137 957,76 € HT pour une superficie assurée de 71 853 m2.

CM-20241107-5

Voté à l’unanimité.

Signature accord-cadre denrées alimentaires

La présente délibération vise à autoriser le Maire à signer et notifier les accords-cadres liés aux achats de denrées alimentaires pour le fonctionnement de l’UCPA, attribués par la commission d’appel d’offres lors de ses réunions du 26 septembre et du 30 octobre 2024. En effet, les denrées alimentaires nécessaires au fonctionnement de l’UCPA proviennent à la fois du potager municipal, et d’accords-cadres concluent avec différents fournisseurs. Ces derniers arrivent à échéance au 31 décembre 2024. Il était donc nécessaire de procéder à une nouvelle mise en concurrence.

Lors de sa réunion en date du 26 septembre 2024, la commission d’appel d’offres a procédé à l’attribution des lots suivants, au vu du rapport d’analyse et du classement des offres présentés par le service référent :

  • Lot 1 « Produits surgelés » : Transgourmet centre ouest 36330 VELLES
  • Lot 2 « Volaille fraîche » : Gautier Primex 19270 USSAC
  • Lot 3 « Viande de bœuf fraiche » : Plainemaison Aquitaine SAS 87003 LIMOGES
  • Lot 5 « Viande fraiche bio » : SCA le Pré Vert 24600 COULOUNEIX-CHAMIERS
  • Lot 6 « Charcuterie » : Transgourmet centre ouest 36330 VELLES
  • Lot 7 « Fruits et légumes frais » : Gautier Primex 19270 USSAC
  • Lot 8 « Epicerie-Conserves-Boissons non alcoolisées » : Pomona Episaveurs 31621 CASTELNAU D’ESTREFONDS
  • Lot 9 « Produits laitiers – BOF » : Guilmot Gaudais SAS 18520 AVORD

Le lot 4 « Autres viandes fraiches » a quant à lui été classé comme infructueux. En effet, la seule offre pour ce lot a été déclarée irrégulière au sens du code de la commande publique. Suite à cette déclaration infructueuse, une nouvelle consultation a été lancée en appel d’offres ouvert le 09 septembre avec un cahier des charges ajusté. La date limite de remise des offres était fixée au 17 octobre 2016 à 16h00. Lors de sa réunion en date du 30 octobre 2024, la commission d’appel d’offres a procédé à l’attribution de ce dernier lot à la société SAS Socopa Viandes – 27110 Le Neubourg.

Il est proposé de valider les décisions de la commission d’appels d’offres pour ces accords cadres.

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Je prends ensuite la parole.

Je ne vais pas remettre en cause ces accords mais ils me font me poser quelques questions.

En effet, notre groupe Énergie citoyenne souhaite que l’on tende vers une cantine 100% bio depuis notre création. En privilégiant le bio, on soutient un modèle de production respectueux de l’environnement et on préserve la santé de nos enfants. Le lien entre pesticides et cancers est désormais clairement établi, les derniers articles publiés sur les cancers pédiatriques ne pouvant que nous inviter à réagir immédiatement et fermement pour mettre un terme à ce scandale sanitaire.

Or, ce label n’est spécifiquement indiqué que dans un lot, le lot 5. Et je voulais savoir si on trouvait du bio dans les autres lots, et d’une manière globale, quelle est la part du bio dans les aliments utilisés par l’UCPA ?

Le Maire répond que les règles des marchés publics ne nous laissent pas beaucoup de choix. Il indique cependant que oui, il y a bien des produits bio dans quelques autres lots, notamment dans l’épicerie. Il indique que les produits du potager municipal sont valorisés en tant que bio puisqu’il a gardé le label qui était là avant que ça ne devienne un potager municipal. Il indique également que l’on utilise beaucoup la plateforme Agrilocal qui privilégie les agriculteurs locaux. La loi Egalim oblige à avoir 50% de produits bio, la ville n’en est pas loin en étant à près de 45%.

Pierre Allard indique également que faire du 100% bio reviendrait aussi à augmenter le prix des repas, mais que de toute façon, la production bio locale ne permet pas de subvenir aux besoins des collectivités.

Yoann intervient pour préciser que quand Énergie citoyenne parle de 100% bio, cela signifie évidemment aussi local et saisonnalité (pas du bio provenant de l’autre bout de la planète…).

Voté à l’unanimité.

Installation d’une centrale photovoltaïque au sol sur le site de chez Jouy

Il s’agit ici d’un projet d’installation d’une centrale photovoltaïque au sol sur le site de chez Jouy (ancienne décharge) sur des terrains appartenant à la Communauté de Communes Porte Océane du Limousin (CCPOL) et à la commune, signature d’une promesse de bail emphytéotique.

L’étude de ce projet est portée par la société EREA INGENIERIE basée à Azay-le-Rideau (37) et porte sur les parcelles DZ 258, 166, 198 et DY 159 et 334 sur une surface de 2,70 ha au lieudit « Chez Jouy » sur la commune de Saint-Junien. La CCPOL est propriétaire des parcelles DZ 258 et 166. Les autres parcelles sont la propriété de la commune de Saint-Junien. Les parcelles se situent en zone N et Ui du règlement de PLU et sont donc compatibles avec l’implantation d’un tel projet.

La société a affirmé son intérêt auprès de la CCPOL lors d’une présentation en bureau communautaire le 13 mars 2023 et auprès de la commune lors de la réunion de la municipalité le 16 octobre 2023. Le projet serait concrétisé par la signature d’un bail emphytéotique d’une durée de 30 ans. La signature de la promesse de bail est nécessaire pour l’engagement des études devant mener au dépôt du permis de construire. Entre le début des études et la première production d’électricité il s’écoule en moyenne 3 à 4 ans.

Ce projet de centrale photovoltaïque au sol de Saint-Junien vise à valoriser un terrain dégradé dont une en grande partie correspond à l’ancien centre d’enfouissement technique d’ordures ménagères et des zones de dépôt de déchets inertes. Le projet permettra la production d’électricité d’origine renouvelable. La puissance de l’installation est estimée à 2,97 MWc.

Il est proposé de valider le projet de bail emphytéotique pour une période de 30 ans.

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Nathalie Tarnaud prend la parole :

Tout d’abord, je tiens à dire que le groupe Énergie citoyenne est tout à fait favorable à ce type de projet sur une ancienne décharge.

Cependant, nous souhaiterions avoir quelques précisions sur l’implantation du projet, notamment par rapport à la parcelle DZ 198 qui n’est pas concernée par le périmètre de l’ancienne décharge et qui se trouve être entièrement boisée (boisement partiel existant depuis les années 50). Il serait dommage de couper un bois d’une surface de plus de 2,5 hectares.

Nous n’avons pas eu de plan prévisionnel ou de détails sur le projet et il est donc difficile de se prononcer.

Je vous remercie pour toutes les précisions que vous pourrez nous apporter.

Stéphanie Fourgeaud (Directrice Générale des Services) et José Fernandes (Directeur des services techniques) répondent qu’il n’y aura pas de bois coupés. Le plan aurait dû nous être fourni avec la délibération (ils font alors passer un plan pour indiquer ce qui va être fait) : la partie communale du projet (dont cette parcelle fait partie) ne représente que 3000 m2 du projet par rapport aux 2,7 hectares sur la partie CCPOL. Les panneaux seront installés essentiellement sur la zone de l’ancienne décharge, et un tout petit peu sur une parcelle attenante (les 3000 m2 de la parcelle communale) pour que le projet puisse être tripartite. Voici le plan qui nous a été montré en séance :

Cliquez pour ouvrir l’image en grand…

Yoann indique que cela nous rassure, mais que ce n’est pas le seul point que nous souhaitons soulever. Il indique regretter la méthode utilisée. La commune a été sollicité par une société qui souhaitait mettre en place un parc photovoltaïque : il n’y a pas eu d’appel à candidatures à partir d’un cahier des charges que la commune aurait défini. C’est pourtant la méthode que l’on souhaiterait voir employée pour ce terrain comme pour les éventuels autres terrains « pollués » et inexploitables. S’en suit un débat avec le Maire (non, l’ex-Maire) sur les visions différentes de comment gérer ce type de projet. Pierre Allard ne voit pas l’intérêt de lancer l’appel à projet alors que des sociétés nous sollicitent directement. Yoann précise que c’est un point de divergence fondamental dans la méthode et l’appréhension des projets, et que cela doit s’appliquer aussi à la question de la vente des biens communaux. Le fait que Pierre Allard ne voit pas le problème est bien le problème…

Enfin, le deuxième point de désaccord soulevé par Yoann, comme pour le Moulin Pelgros, est que l’on passe par un bail emphytéotique, qui est une sorte de privatisation. Il rappelle que le conseil avait voté une motion pour défendre le service public de l’énergie et que notre collègue Clément La Dune a d’ailleurs dit plus tôt dans cette séance du conseil l’importance de garder la production d’énergie sous forme de service public. Yoann demande donc que les actes suivent les mots et que ce ne soit pas que de l’affichage. À défaut de gérer ça en régie, il faudrait alors envisager une délégation de service public comme on l’a fait pour le crématorium. Contrairement au projet du Bouchet que l’on a vu plus tôt, la collectivité, ici, a entièrement son mot à dire. Au regard de l’enjeu que constitue l’énergie, portons un projet qui valorise le service public local de l’énergie. Si on reste sur le modèle d’un bail emphytéotique, notre groupe s’abstiendra comme nous l’avions fait pour la centrale hydro-électrique de Pelgros.

Clément La Dune répond qu’il n’a jamais appelé à la création d’un service public local de l’énergie, cela doit rester national. C’est la responsabilité de l’État. (Note du rédacteur : le raisonnement revient à dire qu’il vaut mieux une privatisation qu’un service public local quand on défend un secteur public de l’énergie… Comprenne qui pourra)

Voté à la majorité, les 5 élus du groupe Énergie Citoyenne s’abstenant.

Adhésion contrat collectif prévoyance CDG87 et participation

Il est proposé au Conseil Municipal d’adhérer au contrat collectif en matière de prévoyance (maintien de salaire en cas d’arrêt de travail) conclu par le Centre de gestion de la Haute-Vienne et qui offre des garanties de base importantes: maintien de la rémunération à 90 % en cas de passage à demi-traitement pour incapacité temporaire de travail ou pour invalidité. Il est également proposé au Conseil Municipal de prendre en charge la totalité des cotisations des agents pour les garanties de base, qui s’élèvent à 2,73 % de leur rémunération brute pour l’année 2025.

Cela représente un coût total d’environ 150 000 € par an.

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Voté à l’unanimité.

Tableau des emplois au 1er décembre 2024

Il est proposé à l’Assemblée municipale de procéder à l’adaptation du tableau des emplois pour tenir compte :

  • de l’inscription de nos agents sur liste d’aptitude suite à une promotion interne
  • de la réussite à concours d’un agent
  • et des besoins en recrutement dans certains services

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Voté à l’unanimité.

Vente de fonte 2024

À l’occasion de travaux de nettoiement et de rangement des bâtiments communaux, de la fonte sans utilité pour la collectivité a été récupérée. Ces matériaux peuvent être valorisés en étant revendus à une entreprise spécialisée. Il appartient au Conseil Municipal de désigner parmi les acquéreurs l’entreprise au profit de laquelle la vente sera réalisée et de fixer les tarifs.
Les prix de vente sont établis en fonction des cours du marché des matériaux au moment de la vente.

Le tarif pour de la fonte est de 180 € la tonne. Seule l’entreprise Henault s’est portée acquéreur pour un poids total de 2,140 tonnes. La recette générée par cette vente est de 385,20 € .

Voté à l’unanimité.

Remerciements

  • Le Lions Club remercie la municipalité pour le prêt de matériel mis à disposition lors de la journée de « dépistage du diabète ».
  • Le Comité Départemental de Basket Ball de la Haute Vienne remercie la municipalité pour avoir accepté de recevoir le camp d’été du CD 87.
  • L’ASSJ Athlétisme remercie la municipalité pour l’aide apportée pour la 24e édition de « Courir à Saint-Junien 10 kms ».
  • Le Docteur Christian Terlaud remercie chaleureusement les agents du centre technique municipal ainsi que le responsable des espaces verts pour l’accueil qui lui a été réservé..

Question diverses

Notre groupe avait demandé l’inscription de deux points à l’ordre du jour (voir notre courrier).

Hervé Beaudet précise que comme il s’y est engagé auprès de nous, un retour va être présenté sur le déplacement à l’AG de l’association Ville et Métiers d’Art.

Laure Mura présente le programme de leur activité sur les deux jours. Les faits marquants ont été le fait qu’ils ont réussi à maintenir le montant des cotisations pour les villes de la taille de Saint-Junien alors qu’il était  prévu de l’augmenter. Lucien Coindeau précise ensuite que de nombreux membres de l’association souhaitent être invités pour l’inauguration de la Cité du cuir.

Lucien Coindeau veut ensuite parler de Jean Jeudi, décédé mi-octobre, qui a beaucoup oeuvré pour la commune avec Roland Mazoin, notamment pour faire de Saint-Junien une ville musicale. Il a eu l’idée de créer une école de musique qui est maintenant le conservatoire intercommunal Jean-Ferrat que l’on connaît. Hervé Beaudet en profite pour parler de Catherine Philippe qui est décédée également il y a peu, et qui fut également professeur à l’école de musique pendant très longtemps. Thierry Granet précise qu’il va proposer au conseil d’administration du conservatoire de nommer l’amphithéâtre Jean Jeudi.

Conformément à notre demande préalable, le Maire donne ensuite la parole à Corinne Guillot pour aborder un autre point :

Monsieur le Maire,
Chers collègues,

Le 18 octobre au soir, deux actes d’intimidation ont été commis à l’encontre de l’association Saint-Junien Environnement. Le premier, devant le domicile du président, à Saint-Brice. Le second, à l’adresse du siège de l’association, c’est-à-dire devant le domicile du trésorier, à Saint-Junien. Des pneus, des gravats et des branchages ont été déversés, accompagnés d’un drapeau de la Coordination rurale.

Le jour même avait eu lieu l’audience devant le Tribunal judiciaire de Limoges concernant un lâcher d’animaux sauvages par ce syndicat agricole lors d’un ciné-débat organisé le 31 janvier 2023 par plusieurs associations de protection de l’environnement, dont SJE.

Nous tenons ici à apporter tout notre soutien à l’association SJE et particulièrement aux membres qui ont été personnellement visés. Et, notre groupe l’affirme, que l’on soit d’accord ou non avec cette association – dont, nous le disons par souci de transparence, deux élus au sein de notre groupe sont membres – n’est pas le sujet. La question essentielle est celle du respect des valeurs fondamentales de notre République qui garantissent un vivre ensemble serein et en sécurité.

Or, de telles dérives, localement inédites, ne peuvent que nous inquiéter. Aucun acte de cette nature ne saurait être toléré et ne doit rester impuni, sauf à accepter de prendre le risque de l’escalade… Car pire est à craindre lorsque le jugement sera rendu.

C’est pourquoi il est nécessaire et indispensable de saisir la justice. L’association, évidemment, mais aussi la commune de Saint-Brice qui a dû procéder à l’enlèvement et l’élimination des déchets en partie répandus sur le domaine public, ont déjà déposé plainte. Nous vous demandons, Monsieur le Maire, de bien vouloir faire de même au nom de la commune de Saint-Junien.

Nous vous remercions.

Le Maire répond qu’il condamne effectivement tout acte de malveillance de cet ordre. Il a discuté avec Monsieur Wouts et indique qu’il a envoyé des agents pour aider à nettoyer la voie publique. Il a peur cependant que s’il commence à porter plainte pour des dépôts sauvages, il ait besoin de créer un service dédié à la gestion de ce types de plaintes. Il ne pense pas, aujourd’hui, aller jusque-là. Yoann répond qu’il ne s’agit pas d’un dépôt sauvage mais d’une forme de pression et d’intimidation, et que pour aller jusqu’au bout de la condamnation, la démarche à faire est de porter plainte. Il dit que bien sûr il laisse au Maire un temps de réflexion et qu’il ne demande pas une réponse immédiate.

Pierre Allard essaie alors de faire un parallèle avec les promesses de Gabriel Attal qui n’ont pas été tenues et la colère des agriculteurs. Yoann répond que cela n’a rien à voir. Cet acte a tout à voir avec le procès en cours entre l’association et le syndicat qui a revendiqué ces actes. Lucien Coindeau prend ensuite la parole pour dire que puisque des agents municipaux ont passé du temps pour intervenir, on doit comptabiliser ce temps et envoyer la facture aux auteurs de ces actions.

Clémence Pique prend la parole ensuite, sur un tout autre sujet (Note du rédacteur : ce point n’avait pas été inscrit à l’ordre du jour et d’ailleurs il ne relevait pas du conseil…). Elle dit que Yoann n’a pas aimé être cité nommément après l’intervention de Christophe Wacheux, et elle voulait signaler qu’après son départ du groupe Énergie Citoyenne, il y a eu publication sur le site ESCJ d’un article intitulé « Droit de réponse à Clémence Pique »  qu’elle considère plus comme un article visant à la faire passer comme une personne pas très correcte. Elle trouve ça malvenu de se plaindre de choses et de les faire. (Note du rédacteur : Yoann ne se plaignait pas d’être cité, mais que l’on ait voulu lier son activité professionnelle à son positionnement politique à Saint-Junien.) Elle rappelle ensuite que les choses restent sur Internet et que des employeurs peuvent faire des recherches sur Internet et tomber sur ce type d’article. Elle sous-entend que c’était notre intention de lui nuire d’une manière plus large. (Note du rédacteur : je ne lui ferai pas l’affront de remettre un lien vers l’article directement ici, mais je vous laisse aller le consulter. L’article est un droit de réponse aux attaques qu’elle a fait publiquement en séance de conseil municipal contre notre groupe. Nous lui avons répondu par notre site parce que nous estimions que ce type de débat n’a pas sa place en réunion du conseil. L’article ne cherche pas à juger ni nuire à Clémence Pique, mais à remettre dans le contexte ses allégations contre nous. Il n’y a aucune information personnelle, seulement des commentaires sur son action publique en tant qu’élue municipale.)

Décisions du Maire

Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des décisions prises par le Maire sans avis du Conseil Municipal (conformément aux délégations votées). Les décisions sont enfin (comme nous l’avons souvent demandé depuis le début du mandat) accompagnées des contrats liés aux décisions. Cela permettra un accès plus facile à leur consultation.

Decisions-20241107

La suite des décisions, fournies en séance : Decisions-20241107-Suite

L’ordre du jour étant épuisé, Hervé Beaudet annonce la clôture de la séance à 21h57, faisant de cette réunion la plus longue du mandat.

 




Réunion du Conseil Municipal du 12 septembre 2024

money, transaction, receipts

Le 12 septembre 2024 s’est tenue une réunion du Conseil Municipal. Voici un résumé de ce qui a été dit et décidé.

Pierre Allard était absent, représenté par Hervé Beaudet.

Frank Bernard était absent, représenté par Yoann Balestrat.

Bruno Malagnoux était absent, représenté par Bernard Beaubreuil.

Jean-Sébastien Piel était absent, représenté par Corinne Guillot.

Stéphanie Tricard était absente, représentée par Philippe Gandois.

 


 

Début de la séance à 18h31.

Le Maire présente le nouveau directeur de cabinet, Monsieur Romain BARNABÉ, qui a pris ses fonctions le 2 septembre 2024. Ce dernier exprime son plaisir d’occuper ce poste et indique qu’il est à l’écoute de tous les élus.

Le Maire procède ensuite à l’appel et indique qu’il a retiré de l’ordre du jour la délibération relative à l’aliénation d’un chemin rural au Bouchet car cela pourrait avoir un lien avec le projet d’installation d’une ferme agrivoltaïque, point dont l’inscription avait été demandée par le groupe Énergie citoyenne (voir notre courrier) et qui sera traité lors de la prochaine séance, soit le 7 novembre, en présence du porteur de projet.

Approbation du procès-verbal du conseil municipal du 20 juin 2024

Le procès-verbal de la séance du 20 juin est en ligne sur le site de la Mairie. N’oubliez pas de lire notre propre compte rendu pour avoir plus de détails (Réunion du Conseil Municipal du 20 juin 2024).

Ayant envoyé nos remarques et corrections en amont, le procès-verbal est adopté à l’unanimité.

Décision modificative n°1 sur le budget Pompes Funèbres

Il s’agit d’une décision modificative nécessaire suite à la transmission par le comptable public des créances dont le recouvrement est compromis. Cela représente une somme de 50 €.

Voté à l’unanimité.

Effacement de dettes sur le budget général

Il nous est proposé de valider l’effacement des dettes (pour un montant total de 7148,29 €) : liste n° 7118361833.

Aurabelle Pesqué indique qu’il s’agit principalement de dettes liées aux cantines et à l’ALSH, en raison de situations de surendettement qui touchent les plus fragiles. Elle dénonce les politiques sociales et économiques nationales qui accentuent la précarité.

Voté à l’unanimité.

Aliénation d’une partie d’un chemin rural après enquête publique – Chemin rural de Thonnisserie au Moulin Gady au droit des parcelles cadastrées Section EX n° 3 et 4 – DESAFY Claude

Par délibération en date du 1er février 2024, le Conseil municipal a adopté à l’unanimité la procédure de lancement de cession d’une partie de chemin rural – Chemin rural de Thonnisserie au Moulin Gady au droit des parcelles cadastrées Section XE n° 3 et 4 et a autorisé le Maire a organisé une enquête publique sur ce projet.
La présente délibération vise à aliéner la partie de chemin rural suite à l’enquête publique et à l’avis favorable émis par le commissaire enquêteur.

Les détails dans la délibération ci-jointe : CM-20240912-1

Voté à l’unanimité.

Lancement de la procédure de cession d’une partie de chemin rural – chemin du Bouchet Sud au droit des parcelles ET 106, ET 107 et ES 98

Cette délibération a été supprimée (cf propos introductif).

Demande de subvention auprès du Fonds d’Aide au Football Amateur (F.A.F.A) pour la rénovation du terrain synthétique de la commune de Saint-Junien

Dans le cadre de la rénovation du terrain synthétique de la ville de Saint-Junien, la commune souhaite moderniser cet équipement qui ne répond plus aux différentes normes et notamment de la Fédération Française de Football. Ainsi, li est proposé de solliciter le Fonds d’Aide au Football Amateur pour un montant de 20 000 euros.

Voté à l’unanimité.

Demande de garantie d’emprunt – Saint-Junien Habitat Office Public – Réhabilitation thermique et mise en accessibilité à Fayolas et la réhabilitation de logements situés rue Gustave Courbet – 87200 Saint-Junien

Saint-Junien Habitat Office Public a fait une demande d’emprunt d’un montant de 920 000,00 euros pour la réhabilitation thermique, la mise en accessibilité à Fayolas et la réhabilitation de logements situés rue Gustave Courbet (l’offre de prêt nous a été fournie pour étude, mais n’a pas vocation à être publiée ici).

Il est proposé au Conseil Municipal d’accorder la garantie de la commune à l’office public HLM de Saint-Junien selon les détails énoncés dans la délibération : CM-20240912-3

Voté à l’unanimité.

Demande de garantie d’emprunt – Saint-Junien Habitat Office Public – Remplacement de 151 chaudières à Fayolas – Réhabilitation de logements rue Gustave Courbet – 87200 Saint-Junien

Saint-Junien Habitat Office Public a fait une demande d’emprunt d’un montant de 835 000,00 euros pour le remplacement de 151 chaudières à Fayolas et la réhabilitation de logements rue Gustave Courbet (l’offre de prêt nous a été fournie pour étude, mais n’a pas vocation à être publiée ici).

Il est proposé au Conseil Municipal d’accorder la garantie de la commune à l’office public HLM de Saint-Junien selon les détails énoncés dans la délibération : CM-20240912-4

Voté à l’unanimité.

Création d’un groupement de commandes portant sur l’achat de matériels et de consommables informatiques

La présente délibération vise à mettre en place un groupement de commandes avec la communauté de communes POL et le CCAS de Saint-Junien pour l’achat de matériels et de consommables informatiques.

Voté à l’unanimité.

Création d’un groupement de commandes concernant une mission d’assistance et de conseil pour la passation de marchés publics d’assurances

La présente délibération vise à mettre en place un groupement de commandes avec la communauté de communes POL concernant une mission d’assistance et de conseil pour la passation de marchés publics d’assurances.

Voté à l’unanimité.

Mandat spécial assemblée générale ville et métiers d’art

L’Association Ville et Métiers d’Art organise sa prochaine assemblée générale les 26 et 27 septembre à Moulins.
Dans le cadre d’un mandat spécial, il est donc demandé de mandater Monsieur Lucien Coindeau et Madame Laure Mura pour participer à l’assemblée générale organisée par « Ville et Métiers d’art » et de décider que la commune prendra en charge l’intégralité des frais occasionnés par ce déplacement sur la base des dépenses réelles qui auront été réalisées et justifiées.

Yoann fait la déclaration suivante au nom du groupe Énergie citoyenne :

« Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Si nous ne remettons nullement en cause le fait que notre commune soit représentée, comme tous les ans, à cet événement, la délibération présentée nous pose problème à plusieurs titres. Ce n’est pas une nouveauté puisque nous l’indiquons chaque année depuis le début du mandat !

Tout d’abord, cette délibération n’est pas conforme au droit. En effet, la version en vigueur de l’article L 2123-18 du code général des collectivités territoriales ne correspond pas exactement aux dispositions citées. Les frais exposés – hors dépenses de transport et autres dépenses diverses – « peuvent être remboursés forfaitairement dans la limite du montant des indemnités journalières allouées à cet effet aux fonctionnaires de l’État ». Autrement dit, une prise en charge intégrale de tous les frais engagés, comme le prévoit la délibération, n’est pas permise juridiquement.

Ensuite, cette délibération n’est pas opportune. Au regard, d’une part, du montant des indemnités de fonctions dont disposent les adjoints au maire (1235 euros brut par mois) et les conseillers délégués (560 euros brut par mois) et au regard, d’autre part, du montant prévisionnel des dépenses liées à ce déplacement (relativement faibles en comparaison), il nous semble injustifié de voter une prise en charge spécifique. C’est d’ailleurs à se demander à quoi servent les indemnités de fonctions si ce n’est pas pour faire face à de telles charges…

Enfin, alors que l’engagement est systématiquement pris de faire un retour aux membres du conseil municipal, sous quelque forme que ce soit, sur ce qu’a apporté le déplacement, rien n’est jamais fait.

C’est pourquoi, compte tenu de ces différents éléments, notre groupe ne peut valider cette délibération et votera contre. »

Le Maire indique qu’un retour sera demandé aux élus. Il ajoute que le débat relatif aux indemnités de fonctions est récurrent et que la fonction d’élu nécessite beaucoup de temps. Il indique que la diminution des indemnités d’élus ne serait pas une source importante d’économies et sous-entend que l’on sait qui porte ce genre de proposition. Il conclut en disant qu’il souhaite qu’il y ait un statut de l’élu.

Yoann lui répond qu’un débat a en effet lieu depuis le début du mandat sur ce sujet. C’est un point de divergence majeur. Yoann indique qu’il n’apprécie pas les sous-entendus et rappelle, à titre d’exemple, que la Ville de Poitiers, dirigée par une majorité de gauche (Poitiers Collectif), a diminué les indemnités des élus dans un objectif de proportionnalité, de transparence et de réduction des écarts des montants entre élus. Yoann ajoute que la proposition d’Énergie citoyenne de diviser par deux les indemnités des adjoints et des conseillers délégués représente une économie d’environ 100 000 euros par an pour notre commune, ce qui est loin d’être négligeable ! Il précise aussi que l’engagement des élus n’est pas lié au fait de percevoir des indemnités. Les élus minoritaires et quelques élus de la majorité ne bénéficient d’aucune indemnité et ne sont pas moins investis que les autres. Yoann rappelle utilement qu’il s’agit d’indemnités et non de salaires. Autrement dit, les indemnités sont censées faire face aux frais occasionnés dans le cadre du mandat… Il refuse enfin d’entendre dire que la proposition d’Énergie citoyenne est démagogique : il s’agit d’un engagement de campagne parfaitement respectable.

Nadège Coucaud dit que ces indemnités servent aussi à compenser les heures prises et non rémunérées pour exercer le mandat, tout en précisant qu’elle ne prend pas position sur le fait de diminuer ou non le montant de ces indemnités. Sur ce point, le Maire rappelle l’importance d’avoir enfin un statut de l’élu dont on parle depuis longtemps.

Madame Fourgeaud, directrice générale des services, indique qu’il est possible de déroger à la règle de manière exceptionnelle, sur présentation de justificatifs.

Yoann rejoint la position de Monsieur le Maire concernant la nécessité de disposer d’un véritable statut de l’élu pour notamment fluidifier les passages entre l’engagement public et la vie professionnelle. Répondant à Madame la directrice générale des services, il souligne que le groupe Énergie citoyenne se réfère au code général des collectivités territoriales et indique que les dispositions qu’elle cite ne sont pas mentionnées dans le texte qui constitue la seule référence valide.

Le Maire conclut en disant qu’il transmettra la note dont dispose la commune sur ce sujet.

Les détails dans la délibération ci-jointe : CM-20240912-5

Voté à la majorité, 5 contre.

Modification des règlements de fonctionnement des accueils de loisirs – Autorisation

La présente délibération vise à mettre en conformité les règlements intérieurs et de fonctionnement des accueils de loisirs du Châtelard, Anim’ados et périscolaires avec l’instauration du portail familles en particulier pour ce qui relève des modalités d’inscription aux services concernés.

Voté à l’unanimité.

Exonération de taxe d’habitation sur les résidences secondaires pour les associations

La présente délibération porte application de l’article 1414 Bis du code général des impôts visant à exonérer de taxe d’habitation sur les résidences secondaires les associations et les fondations
remplissant les conditions prévues par ce même code.
L’objectif étant de renforcer l’action de soutien au secteur associatif menée par la Commune de Saint-Junien depuis plusieurs années.

Voté à l’unanimité.

Institution d’une taxe annuelle sur les friches commerciales. Majoration des taux de la taxe

La présente délibération vise à instituer une taxe annuelle sur les friches commerciales, conformément à l’article 1530 du code général des impôts. Elle prévoit également de majorer les taux de la taxe dès la première année. L’objectif étant d’inciter les propriétaires de locaux commerciaux à trouver des porteurs de projets pour exploiter ces locaux et ne pas payer la taxe.

Aurabelle Pesqué indique que cette mesure constitue un message clair de justice sociale et d’équité fiscale et contribue à la réduction des inégalités sociales, en promouvant des logements décents pour tous.

Clément La Dune ajoute que les budgets des services publics ne sont pas condamnés à diminuer. Même si cela est assez rare, il existe des recettes qu’il convient d’aller chercher. Selon lui, de l’argent, il y en a.

Yoann lui répond qu’il n’est pas véritablement question ici d’aller chercher des recettes. Car ne pas avoir ces recettes serait une bonne nouvelle : cela signifierait que les logements ne sont plus vacants… Cette mesure est un levier contraignant. Mais il ne faut pas la voir, en matière de fiscalité locale, comme une source de financement que l’on pourrait souhaiter pérenne.

Les détails dans la délibération ci-jointe : CM-20240912-6

Voté à l’unanimité.

Assujettissement des logements vacants à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale

La présente délibération vise à assujettir les logements vacants à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, conformément à l’article 1407 bis du code général des impôts.

Ne sont concernés que les logements (appartements ou maisons) qui sont habitables (clos, couverts et pourvus des éléments de confort minimum) et non meublés. Le logement doit être libre de toute occupation pendant plus de deux années consécutives (90 jours consécutifs occupés ou moins).

Les détails dans la délibération ci-jointe : CM-20240912-7

Voté à l’unanimité.

Convention tripartite relative à la mise en place d’un projet éducatif de territoire pour la période 1er septembre 2024/ 31 août 2027 – Autorisation

La présente délibération vise à examiner la convention tripartite CAF/Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale/ Commune de Saint-Junien, après avis favorable émis par le Groupe d’appui départemental lors de sa séance du 25 juin 2024 sur le projet éducatif territorial (PEDT) de Saint-Junien.

Les détails dans la délibération ci-jointe : CM-20240912-9

Voté à l’unanimité.

Tableau des emplois permanents et occasionnels au 1er octobre 2024 Remerciements

Il est proposé à l’Assemblée municipale de procéder à l’adaptation du tableau des emplois pour tenir compte de plusieurs recrutements suite à des départs d’agents (mutation, disponibilité, départ à al retraite) dans les services sport/manifestation, animation espaces verts et UCPA.

Les détails dans la délibération ci-jointe : CM-20240912-8

Voté à l’unanimité.

Remerciements

  • L’UNA Ouest 87 et Familles rurales remercient la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • L’association LimouZi’k Band remercie la municipalité et l’ensemble des services municipaux pour l’aide apportée à l’occasion de ses dix ans.

Points divers

Le Maire indique que le projet de ferme agrisolaire au Bouchet sera abordé lors du prochain conseil municipal, soit le 7 novembre. Il indique qu’il n’a qu’un avis à donner pour un tel projet et que la décision ne lui appartient pas. Par ailleurs, il se réjouit de voir qu’un journaliste du Populaire est présent, compte tenu des échanges qu’il a eus avec le groupe Centre France pour que l’agence de Saint-Junien ne ferme pas.

Yoann remercie Monsieur le Maire d’avoir accepté que le conseil municipal puisse échanger sur le projet de ferme agrisolaire (cf. notre demande d’inscription de ce point à l’ordre du jour). Des riverains ont sollicité Énergie citoyenne. Une réunion publique organisée par le porteur de projet a déjà eu lieu, avant même que les élus n’aient été informés du projet… Yoann demande des éléments de procédure : une enquête publique va-t-elle être organisée ? Y aura-t-il d’autres méthodes de concertation publique ? Le conseil municipal sera-t-il amené à délibérer sur ce dossier ?

Le Maire confirme l’organisation d’une enquête publique. Il ne sait pas si le conseil devra délibérer, mais prend l’engagement de ne pas décider sans l’avis des membres du conseil.

Yoann le remercie. Il ajoute, en ce qui concerne la presse, que la pluralité des médias est extrêmement importante. Elle est source d’émulation journalistique. Les journalistes locaux sont là pour relayer des informations, mais aussi pour mener des enquêtes. Le maintien de l’agence est une bonne nouvelle.

Concernant le projet de ferme agrisolaire, Nathalie souhaite savoir si la délimitation de zones d’implantation pour le photovoltaïque n’aurait pas déjà dû être faite.

Esther Rasoa-Fenosoa répond que les projets sont examinés par le service de l’urbanisme et que la DDT instruit les dossiers. Les demandes de ce type vont être de plus en plus nombreuses.

Le Maire précise que le président de la communauté de commune n’a pas souhaité réaliser un zonage pour que chaque commune reste libre.

Madame Fourgeaud, directrice générale des services, ajoute que ce choix de ne pas faire de zonage impose aux porteurs de projets de présenter systématiquement leurs projets à la communauté de communes, à la Mairie et aux communes environnantes concernées. Elle précise que toute délibération prise par le conseil en la matière n’aurait qu’une valeur consultative.

Monsieur Fernandes, directeur des services techniques, complète en précisant que si les zones d’accélération des ENR avaient été délimitées, le porteur de projet ne serait pas obligé de revenir vers le conseil municipal, sauf dépassement d’une certaine puissance. Car, à partir de 2,5 mégawatts, il y a obligation de créer un comité de projet. C’est ce qui a été fait et présenté en bureau communautaire lundi. Monsieur le Maire va au-delà de la réglementation en consultant le conseil municipal.

Yoann remercie Monsieur le Maire pour son initiative. Il considère que, pour faire aboutir des projets de développement d’énergies renouvelables, la concertation et la transparence sont indispensables, tant pour les élus que pour les riverains.

Décisions du Maire

Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des décisions prises par le Maire sans avis du Conseil Municipal (conformément aux délégations votées).

Décisions – CM 12.09.2024

L’ordre du jour étant épuisé, Hervé Beaudet annonce la clôture de la séance à 19h15.

 




Réunion du Conseil Municipal du 20 juin 2024

Le 20 juin 2024 s’est tenue une réunion du Conseil Municipal. Voici un résumé de ce qui a été dit et décidé.

Pierre Allard était absent, représenté par Hervé Beaudet.

Michèle Brenac était absente, représentée par Didier Roy.

Lucien Coindeau était absent, représenté par Didier Lekiefs.

Béatrice Compère était absente, représentée par Éliane Croci.

Bruno Malagnoux était absent, représenté par Bernard Beaubreuil.

Laure Mura était absente, représentée par Julia Sebbah.

Aurabelle Pesqué était absente, représentée par Bernadette Desroches.

Esther Rasoa-Fenosoa était absente, représentée par Laurence Chazelas.

 


 

Début de la séance à 18h30.

Approbation du procès-verbal du conseil municipal du 23 mai 2024

Le procès-verbal de la séance du 23 mai n’est à ce jour pas encore en ligne sur le site de la Mairie. Il nous a été fourni avec la convocation au conseil municipal pour approbation avant publication sur le site de la Mairie dans la semaine. N’oubliez pas de lire notre propre compte rendu pour avoir plus de détails (Réunion du Conseil Municipal du 23 mai 2024).

Ayant envoyé nos remarques et corrections en amont, le procès-verbal est adopté à l’unanimité.

Admission en non-valeur

La présente délibération vise à procéder à l’admission en non-valeur des créances irrécouvrables communiquées par le comptable public pour un montant total de 757,27 €.

Les détails dans la délibération ci-jointe : CM-20240620-1

Voté à l’unanimité.

Demande de subvention – DGD

La présente délibération vise à exposer le plan prévisionnel d’investissement 2024 de la médiathèque et à solliciter le soutien de l’État au titre de la Dotation Générale de Décentralisation (DGD) pour accompagner ces dépenses. Le plan d’investissement 2024 comprend la mise en place de la fibre et l’installation d’équipements « réseau » pour assurer la sécurité des données. Il s’agit de la mise en place d’un switch Fortinet et des abonnements aux services de sécurité liés pour un montant de 4004 € (selon un devis de la société SNS Security).

La demande de subvention à l’État (DRAC DGD) correspond à 50% de ce montant (2002 €).

Voté à l’unanimité.

Dénomination de la voie des habitations du lotissement « Les Hauts de Fayolas » – Dominique Grousseau

Il est proposé de dénommer la voie principale du lotissement « Les Hauts de Fayolas » : allée Dominique Grousseau (voie en bleu).

Thierry Granet précise que Dominique Grousseau est une figure du centre hospitalier de Saint-Junien et du monde associatif de la ville. Il est bien de pouvoir lui rendre hommage de son vivant.

Voté à l’unanimité.

Dénomination de la voie et numérotation des habitations du village « Mondie Haut »

lI est proposé de dénommer la voie desservant le village « Mondie Haut » : allée de Chez Mondie (voie en vert).

Voté à l’unanimité.

Modification des modalités de calcul des tarifs ALSH et accueils périscolaires (portail familles à compter de juillet 2024)

La présente délibération vise à ajuster la base de calcul du quotient familial des familles dont les enfants fréquentent les accueils périscolaires et l’accueil de loisirs du Châtelard. Les grilles tarifaires et les tranches ne changent pas, seul le mode de calcul du quotient change.

Jusqu’à maintenant, le quotient familial était calculé par les services municipaux sur présentation de l’avis d’imposition. Désormais, le quotient familial calculé par la CAF sera appliqué directement via le portail familles. Les familles devront donc renseigner leur numéro allocataire.

Cette disposition suppose de modifier la délibération relative au recueil des tarifs. Ainsi, le calcul du quotient familial établi par les services municipaux sera remplacé par le calcul établi par la CAF. Les tranches et les tarifs de l’ALSH et des accueils périscolaires demeurent inchangés.

Voté à l’unanimité.

Rétrocession concession Lorenzi

La présente délibération vise à accepter la rétrocession d’une concession funéraire par la commune.

Madame LORENZI Mylène, domiciliée 310 cours du Centenaire à Menton (06500), a fait part de son souhait de rétrocéder à la commune, à titre gratuit, la concession cinquantenaire n°4463, emplacement 87 située 2ème annexe carré 1 ter. La concession est libre de corps suite à l’exhumation de ces derniers. La commune prend quant à elle à sa charge la démolition de la concession (caveau ciment).

Voté à l’unanimité.

Tableau des emplois au 1er juillet 2024

Il est proposé à l’assemblée de procéder à l’adaptation du tableau des emplois pour tenir compte :

  • des propositions d’avancement de grade ;
  • de l’augmentation du temps de travail d’un agent affecté à la cantine satellite de la « République » ;
  • de la poursuite de l’accueil d’apprentis avec un contrat d’1 an au multi-accueil et un contrat de 2 ans aux espaces verts.

CM-20240620-2new

Clémence Pique demande des précisions sur les contrats des apprentis et si ces derniers ont déjà été choisis. Stéphanie Fourgeaud, directrice générale des services, lui répond que c’est une création de poste pour le multi-accueil, mais qu’il s’agit, pour les espaces verts, de la reconduction du contrat existant.

Voté à l’unanimité.

Tarifs 2025 – TLPE

La présente délibération vise à définir les tarifs applicables à la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE) pour l’année 2025 conformément aux tarifs normaux et maximaux de la taxe qui sont indexés sur l’inflation. Chaque année, les tarifs applicables ont donc vocation à évoluer.

Pour la TLPE 2025, le taux de variation de l’indice des prix à la consommation (hors tabac) en France est de +4,8 % (source INSEE – taux de croissance IPC N-2). Le tarif révisé est arrondi au dixième d’euro par mètre carré.

Le détail des nouveaux tarifs est dans la délibération ci-jointe : CM-20240620-3

Voté à l’unanimité.

Signature avec CITEO de la convention de soutien pour la lutte contre les déchets abandonnés diffus

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie afférente au nettoiement de l’espace public et à l’amélioration du cadre de vie, la commune de Saint-Junien souhaite développer un partenariat avec l’éco-organisme CITEO.

En application de la responsabilité élargie des producteurs (REP), les producteurs, importateurs ou personnes responsables de la première mise sur le marché de produits commercialisés dans des emballages peuvent transférer leurs obligations en matière de prévention et de gestion des déchets d’emballages ménagers à un éco-organisme titulaire d’un agrément à cette fin. Ce dernier perçoit des contributions de ses adhérents qui lui permettent notamment de financer les collectivités territoriales qui assurent le nettoiement des déchets d’emballages ménagers abandonnés.

Dans l’optique d’éclairer la mise en œuvre de la stratégie communale sur l’amélioration du cadre de vie et d’apporter soutien aux services communaux, les sommes obtenues pourraient favoriser la mise en place d’actions ciblées. L’objectif serait, d’une part, d’établir une stratégie d’information et de communication stratégique et pédagogique et, d’autre part, d’investir dans des moyens matériels nécessaires au bon fonctionnement du service. Pour l’ensemble de ces actions, CITEO verse à la commune un soutien financier défini selon un barème en lien avec la typologie du milieu de la collectivité. Pour un milieu urbain, soit une commune dont la population est égale ou supérieure à 5000 habitants permanents comme Saint-Junien, le montant est de 3,2 € / habitant / an.

Cela représente donc environ 36 500 € par an de recettes.

Voté à l’unanimité.

Transition écologique et mobilité – Véhicules à assistance électrique (VAE) – Mise en place d’un service de location moyenne et longue durée

II convient ici de définir les modalités administratives et financières de mise en œuvre d’un nouveau service proposé par le CME (Conseil Municipal d’Enfants), à savoir le contrat, les tarifs et les conditions générales de location de vélos électriques.

Les tarifs proposés sont les suivants :

  • Location d’1 mois : 30 € ;  3 mois : 80 € ;  6 mois : 160 € ;  12 mois : 300 €
  • VAE endommagé ou présentant des pièces manquantes (hors pannes et pièces d’usure) : montant équivalent à la réparation correspondante (sur la base du devis du prestataire)
  • Forfait nettoyage si le VAE n’est pas rendu propre : 10 €
  • Retard dans la restitution du VAE loué : à compter du 8ème jour passé la fin du contrat de location et ce jusqu’au 31ème jour de retard ouvré : 10 € de pénalité par jour
  • Non-restitution du VAE loué : 2 000 €, à compter du 32ème jour de retard ouvré

Plus de détails dans la délibération jointe : CM-20240620-4

Voté à l’unanimité.

Vente de ferraille

À l’occasion de travaux de nettoiement et de rangement des bâtiments communaux, de la ferraille mêlée sans utilité pour la collectivité a été récupérée.

Le tarif pour de la ferraille mêlée est de 160 € la tonne, et seule l’entreprise Henault s’est portée acquéreur pour un poids total de 0,480 tonne. La recette générée par cette vente est de 76,80 €.

Voté à l’unanimité.

Remerciements

  • La Préfecture de la Haute-Vienne remercie la municipalité et les agents du service élection lors du scrutin des élections européennes pour la participation au bureau Test.
  • L’UDAF remercie la municipalité pour le prêt d’une salle.
  • La Régie Régionale des Transports de la Haute-Vienne remercie la municipalité pour le prêt d’une salle.
  • L’AMicale de la Bretagne remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • L’Association Centre d’arts plastiques et de cultures contemporaines remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • L’Echo des Nagas remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • Les amis des fleurs de Saint-Junien remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.

Décisions du Maire

Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des décisions prises par le Maire sans avis du Conseil Municipal (conformément aux délégations votées).

Décisions – CM 20.06.2024

Je pose alors une question sur la décision DEC_2024-040 : quels documents ont été donnés par la médiathèque de Saint-Junien à l’Opéra de Limoges ? Il m’est répondu que ce sont des documents issus d’un désherbage (ce que nous savions) sans pouvoir m’indiquer lesquels. Mais la directrice générale des services prend l’engagement de me faire part de ces éléments par courriel. (Note du rédacteur : j’ai reçu la liste des documents et ce sont essentiellement des périodiques s’étalant sur plusieurs années.)

Suite des décisions fournies le jour du conseil : Décisions – CM 20.06.2024 – Suite

Hervé Beaudet annonce qu’il prendra la parole lundi 24 juin à 17h30 pour faire part de son avis sur le contexte politique national et que cela sera suivi d’une réunion publique.

Il tient ensuite à dire quelques mots sur le départ à la retraite de son directeur de cabinet, Frédéric Sénamaud, qui quittera ses fonctions à la fin du mois. Il salue son engagement. L’ensemble du conseil municipal s’est levé pour l’applaudir. Ce dernier a ensuite pris la parole pour remercier la municipalité pour ces presque 11 ans passés ici et tout ce qu’il a appris. Il remercie ensuite Yoann pour la qualité des échanges, ainsi que l’ancien maire Pierre Allard. Yoann remercie à son tour Frédéric Sénamaud pour ses mots et précise que derrière l’homme rusé et redoutable qu’il était en tant que directeur de cabinet, il était aussi à l’écoute et bienveillant. Il a toujours eu plaisir d’échanger avec lui.

L’ordre du jour étant épuisé, Hervé Beaudet annonce la clôture de la séance à 19h09.

 




Réunion du Conseil Municipal du 23 mai 2024

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Une réunion du conseil municipal très courte, mais où la forme des délibérations a changé…

Le 23 mai 2024 s’est tenue une réunion du Conseil Municipal. Voici un résumé de ce qui a été dit et décidé.

Pierre Allard était absent, représenté par Hervé Beaudet.

Michèle Brenac était absente, représentée par Didier Lekiefs.

Laurence Chazelas était absente, représentée par Thierry Granet.

Lucien Coindeau était absent, représenté par Laure Mura.

Béatrice Compère était absente, représentée par Éliane Croci.

Philippe Gandois était absent, représenté par Bernard Beaubreuil.

Didier Roy était absent, représenté par Bernadette Desroches.

Stéphanie Tricard était absente, représentée par Noël Laurencier.

 


 

Début de la séance à 18h32.

Approbation du procès-verbal du conseil municipal du 28 mars 2024

Le procès-verbal de la séance du 28 mars n’est à ce jour pas encore en ligne sur le site de la Mairie. Il nous a été fourni avec la convocation au conseil municipal pour approbation avant publication sur le site de la Mairie dans la semaine. N’oubliez pas de lire notre propre compte rendu pour avoir plus de détails (Réunion du Conseil Municipal du 28 mars 2024).

Ayant envoyé nos remarques et corrections en amont, le procès-verbal est adopté à l’unanimité.

Hervé Beaudet annonce en préambule que la forme des délibérations a changé pour plus de transparence. Toutes les délibérations ont maintenant une note de synthèse qui replace le contexte et/ou résume les enjeux. La trame pourra encore évoluer en fonction des remarques. (Note du rédacteur : nous réclamions ce type de notes de synthèse pour les délibérations liées à des sujets complexes. Nous sommes ravis de voir que nous avons finalement été entendus et que la majorité est même allée plus loin en étendant le concept à l’ensemble des délibérations. Cela facilite la lecture et la compréhension des dossiers, dans un objectif de transparence démocratique.)

Renouvellement du projet éducatif de territoire pour la période 1er septembre 2024/31 août 2027 – Autorisation

La présente délibération vise à définir les axes stratégiques du projet éducatif de territoire (PEDT) et à solliciter les différentes dérogations correspondantes pour la période du 1er septembre 2024 au 31 août 2027.

Ci-joint la délibération et sa note de synthèse : CM-20240523-1

Et le PEDT : PROJET EDUCATIF TERRITORIAL – CM 23 MAI 2024

Voté à l’unanimité.

Approbation des Attributions de Compensation Année 2024

Il nous est proposé de valider l’attribution des compensations pour l’année 2024 telles que prévues par le Conseil Communautaire. Plus d’informations dans le rapport de synthèse et le tableau ci-dessous :

CM-20240523-2

Voté à l’unanimité.

Cession et acquisition de terrains à SAS DHVCCastine – Parcelle DW n° 253, 260, 261, 262 – Chez Beaugy

La présente délibération vise à annuler et remplacer la délibération 2024/044 du 28 mars 2024 qui présentait une erreur. En effet, la parcelle cadastrée Section DW n° 254 d’une superficie de 1 m2 a été intégrée à ces cessions et acquisitions par erreur.

CM-20240523-3

Voté à l’unanimité.

Rénovation d’un terrain de sport synthétique – Autorisation de signature du marché de travaux

Dans le cadre de la mise en œuvre de la pérennisation de ses équipements publics et dans un souci d’amélioration écologique de ceux-ci, la vile de Saint-Junien souhaite rénover son terrain synthétique utilisé par les associations et les scolaires.

CM-20240523-4

Le Maire précise que c’est bien du liège qui a été retenu et non un matériau à base de maïs comme envisagé au départ. En effet, ce dernier n’a pas encore fait ses preuves sur la durée, ni sur la résistance avec une utilisation sur des terrains de rugby. De plus, le montant serait finalement moins élevé qu’estimé (aux alentours de 509 000 € HT au lieu des 580 000 € prévus, les subventions seront donc revues proportionnellement).

Voté à la majorité, Nathalie Tarnaud s’abstenant.

Création de groupements de commandes avec la Communauté de Communes Porte Océane du Limousin

Il nous est proposé de valider la création d’un groupement de commande avec la CCPOL pour :

  • Fourniture de produits et matériels d’entretien.
  • Achats de fournitures administratives.
  • Achats de fournitures et matériels électriques destinés à l’entretien et la maintenance des bâtiments.

CM-20240523-5

Voté à l’unanimité.

Demande de régularisation de la subvention à l’association Orchestre Municipal d’Harmonie

Dans le cadre du soutien apporté à ses associations, la commune de Saint-Junien s’est engagée à favoriser le développement de l’offre culturelle sur son territoire. À ce titre, il est proposé d’examiner la rectification de la subvention accordée à L’orchestre municipal d’harmonie.

Pour rappel, l’orchestre a participé activement à la création de l’école municipale de musique devenue Conservatoire Jean-Ferrat, dorénavant sous compétence communautaire. Tout au long de l’année, l’orchestre participe activement aux activités du Conservatoire à rayonnement intercommunal et notamment au Festival des jeunes pousses qui clôt l’année scolaire. Par ailleurs, l’orchestre est régulièrement sollicité pour les commémorations auxquelles il participe sérieusement en rehaussant la qualité de ces manifestations mémorielles. Les subventions versées lors des précédents exercices avoisinaient les 12 000 € (2023).

Suite à une erreur de saisie, le montant indiqué et voté au budget primitif 2024 était de 1 200 € alors que la demande initiale était de 12 000 €. Le contenu de la demande fait référence principalement à l’achat d’instruments et aux frais liés aux déplacements des musiciens. Il est aujourd’hui proposé de statuer et de proposer un rectificatif qui porterait le montant global de la subvention à 12 000 € pour l’exercice 2024, soit une différence de 10 800 € avec le vote du budget prévisionnel.

Voté à l’unanimité.

Rénovation du terrain synthétique – Demande de subvention – ANS programme « rugby – héritage 2023 »

Dans le cadre de sa rénovation de son terrain synthétique la commune de Saint-Junien sollicite une demande de financement à l’Agence Nationale du Sport à hauteur de 50 000 €.

Plus de détails dans la synthèse et la délibération ci-dessous :

CM-20240523-plus

Voté à l’unanimité.

Remerciements

  • Le Secours Catholique remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • Tourbillon danse remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • UNA Ouest 87 remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • L’ASSJ Athlétisme remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • Alliance halieutique de Saint-Junien remercie la municipalité pour l’attribution d’une subvention.
  • Le Lion’s Club de Saint-Junien remercie la municipalité pour l’aide apportée pour la manifestation « La tomate contre la Dystonie ».

Décisions du Maire

Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des décisions prises par le Maire sans avis du Conseil Municipal (conformément aux délégations votées).

Décisions – CM du 23.05.2024

Suite des décisions fournies le jour du conseil :Décisions – CM du 23.05.2024 Suite

L’ordre du jour étant épuisé, Hervé Beaudet annonce la clôture de la séance à 18h48.

 




La Giboire et Les Goulas : le temps de la justice

(Ce texte est celui qui a été publié dans notre Tribune du journal municipal P’tit Bonjour du mois d’avril.)

Notre collectif Énergie citoyenne a vivement déploré la vente par la municipalité du site de La Giboire sur l’île d’Oléron (4 hectares pour 250 000 euros) en novembre 2022 et du terrain des Goulas en centre-ville à côté de la gendarmerie (9 hectares pour 300 000 euros) en mai 2023.

Les raisons de notre opposition n’ont pas été entendues à l’époque par la majorité et, aujourd’hui encore, malgré nos demandes, le nouveau Maire refuse de revenir sur ces deux décisions pour le moins critiquables…

Toujours transparents sur nos actions, nous tenions à vous informer du dépôt par notre groupe de deux requêtes auprès du Tribunal administratif de Limoges afin de faire annuler les délibérations de vente.

En effet, sans entrer dans le détail de nos différents et nombreux arguments, nous estimons que les projets de cession de ces biens ne sont pas conformes au droit et que les informations qui nous ont été transmises en tant qu’élus municipaux ont été plus qu’insuffisantes…

Faire le choix d’intenter ces recours en justice n’a pas été chose facile. Cependant, nous considérons que le droit ne peut être indéfiniment bafoué. C’est une question démocratique majeure. Pour nous. Pour vous. Pour Saint-Junien.

Les procédures d’instruction sont en cours. Il revient désormais au juge de trancher.




Réunion du Conseil Municipal du 28 mars 2024


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Le 28 mars 2024 s’est tenue une réunion du Conseil Municipal. Voici un résumé de ce qui a été dit et décidé.

Yoann Balestrat était absent, représenté par Jean-Sébastien Piel.

Éliane Croci était absente, représentée par Mireille Chabaud.

Laure Mura est arrivée à 18:35.

Clémence Pique était absente, non représentée.

Michèle Brenac est partie de la séance avant la fin (Note du rédacteur : je n’ai pas noté l’heure.)

 


 

Début de la séance à 18h30.

Hervé Beaudet accueille le Trésorier, M. Goldschmit qui restera jusqu’au vote des comptes financiers uniques.

Approbation du procès-verbal du conseil municipal du 4 mars 2024

Le procès-verbal de la séance du 4 mars n’est à ce jour pas encore en ligne sur le site de la Mairie. Il nous a été fourni avec la convocation au conseil municipal pour approbation avant publication sur le site de la Mairie dans la semaine. N’oubliez pas de lire notre propre compte rendu pour avoir plus de détails (Réunion du Conseil Municipal du 4 mars 2024).

Ayant envoyé nos remarques et corrections en amont, le procès-verbal est adopté à l’unanimité.

Votes des comptes financiers uniques

Le CFU se substitue au compte administratif et au compte de gestion.

(Note du rédacteur : Les comptes financiers uniques reflètent l’exécution budgétaire de l’exercice 2023 et le reflet de la comptabilité tenue par le comptable. Il n’est pas ici question de discuter et juger l’opportunité de la dépense, il s’agit simplement de s’assurer si les comptes du comptable public sont en concordance avec ceux de la mairie. Il est à noter que pour le vote des CFU du budget général, le Maire doit se retirer et la présidence est assurée par le doyen de l’assemblée : Michèle Brenac. Vous pouvez consulter le document de Présentation des Comptes Administratifs 2023 qui nous a été remis pour expliquer ces différents rapports. Les rapports détaillés pour chaque budget sont des documents officiels, leur mise à disposition du public en vertu de l’article L2313-1 du Code Général des Collectivités Territoriales s’effectue sur demande des personnes intéressées au siège de la commune, je ne mettrai ici donc que les délibérations.)

Budget Général – Exercice 2023

Aurabelle Pesqué, en tant qu’adjointe chargée de la commission des finances, résume le document de présentation ci-dessus.

Ci-joint la délibération sur le vote des comptes financiers.

CM-20240328-1

M. Goldschmit prend la parole pour expliquer que puisqu’il y a maintenant les comptes financiers uniques, et bien qu’il soit toujours heureux d’être présent, il n’a plus besoin d’être là pour valider. Il remercie encore la collectivité pour son accueil et son travail pour le passage à cette nouvelle norme.

Comptes Financiers Uniques votés à l’unanimité.

Budget Camping – Exercice 2023

Ci-joint la délibération sur le vote des comptes financiers.

CM-20240328-2

Comptes Financiers Uniques votés à l’unanimité.

Budget pompes funèbres – Exercice 2023

Ci-joint la délibération sur le vote des comptes financiers.

CM-20240328-3

Comptes Financiers Uniques votés à l’unanimité.

Budget Photovoltaïque – Exercice 2023

Ci-joint la délibération sur le vote des comptes financiers.

CM-20240328-4

Comptes Financiers Uniques votés à l’unanimité.

Le Trésorier est libéré et quitte la séance.

Affectation des résultats

Budget Général – Exercice 2023

Ci-joint la délibération sur l’affectation des résultats.

CM-20240328-5

Voté à l’unanimité.

Budget Camping – Exercice 2023

Ci-joint la délibération sur l’affectation des résultats.

CM-20240328-6

Voté à l’unanimité.

Budget pompes funèbres – Exercice 2023

Ci-joint la délibération sur l’affectation des résultats.

CM-20240328-7

Voté à l’unanimité.

Budget Photovoltaïque – Exercice 2023

Ci-joint la délibération sur l’affectation des résultats.

CM-20240328-8

Voté à l’unanimité.

Fixation des taux d’imposition / Exercice 2024

Il est rappelé que depuis 2021, en application de la réforme supprimant la taxe d’habitation, la part départementale de la taxe foncière sur les propriétés bâties a été transférée aux communes. Il est précisé que seule la taxe d’habitation sur les résidences secondaires subsiste, et que le taux appliqué en 2019 (13,40%) a été neutralisé pendant trois ans dans le cadre de la réforme de la taxe d’habitation. À compter de 2023, ce taux peut à nouveau être modifié par l’assemblée.

La part communale de la taxe foncière sur les propriétés bâties resterait à 47,49%. La part communale sur la taxe foncière sur les propriétés non bâties resterait, elle, à 85,09%. La part communale de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires serait fixée à 13,40%.

Voté à l’unanimité.

Budget Primitif 2024

Voici un récapitulatif des budgets primitifs pour 2024 : CM-20240328-9

Hervé Beaudet prend la parole :

Mes chers collègues, le budget primitif 2024 que nous allons examiner aujourd’hui est le reflet sans fard de notre situation budgétaire.

Nous pourrions vous dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, mais malheureusement, tout le monde aura bien compris que ce n’est pas le cas. Les principes de transparence, d’exactitude et de sincérité qui guident l’élaboration d’un budget prévu constituent des axes de travail essentiels auxquels nous sommes particulièrement attachés. L’élaboration d’un budget primitif de collectivité locale est largement tributaire du vote de la loi de finances.

Pour l’année 2024, les associations d’élus, et notamment le comité des finances locales, sont extrêmement critiques sur les affichages gouvernementaux pour un projet de loi de finances, voté dans le cadre de l’article 49.3. Il est nécessaire de rappeler ce fait puisque cela coupe à tout débat parlementaire sur les questions essentielles de financement des collectivités. D’ailleurs, André Laignel, le président du comité des finances publiques, indique dans sa présentation, et je le cite : « C’est le supplice du garrot qui continue. La respiration financière des collectivités est largement étouffée. » Ces explications sont claires. Ainsi, l’augmentation de la dotation globale de fonctionnement, notre fameuse DGF, n’est qu’un leurre puisque ne tenant absolument pas compte des données inflationnistes. Selon ces calculs, le montant annoncé représente une hausse de 0,8%, avec une inflation qui, elle, est comprise entre 4 et 5%. Ce sont donc plus de 1,5 milliard d’euros que les collectivités ne pourront pas percevoir. Comparé aux 200 millions d’augmentation de la DGF, on comprend mieux la colère d’André Laignel et des associations d’élus, et donc la nôtre.

Même constatation pour le bouclier tarifaire concernant le coût d’énergie. Notre commune est particulièrement impactée par cette mesure puisque nous n’y sommes pas éligibles. Nous verrons dans l’examen de notre budget de fonctionnement que le coût du gaz, de l’essence, de l’électricité ont un impact décisif sur notre situation financière.

Par ailleurs, l’augmentation des bases locatives de 3,9% votées par l’Assemblée nationale, par le cadre de la loi de finances, implique un renchérissement de l’impôt sur le foncier bâti et non bâti, que nos concitoyens auront à digérer. Dernier point de la mainmise de l’Etat sur les collectivités locales, qui trouve sa traduction en affirmation répétée inlassablement par le ministre chargé des Comptes publics, M. Thomas Cazenave, qui assure que, et je le cite encore, « tout le monde doit participer au redressement des comptes publics ». Ce poncif n’a que trop duré. Les collectivités y ont largement participé via la baisse des dotations et les différents contrats qui se sont succédés, sans effet d’ailleurs aujourd’hui sur la réduction du déficit. Faut-il encore rappeler que les collectivités ne représentent que 8% de la dette publique locale et que l’an dernier, les collectivités ont aidé à réduire le déficit puisqu’elles ont dégagé un excédent de 4,8 milliards.

C’est pourquoi nous refusons en bloc la mise en tutelle via la baisse des dépenses réelles de fonctionnement d’un niveau d’inflation de moins de 0,5%, qui nous semble complètement irréel.

Tout cela a des répercussions majeures, évidemment, sur notre budget primitif, tant en fonctionnement qu’en investissement. Vous aurez pu constater que dans notre budget de fonctionnement, nous mentionnons une somme de 580 000 euros relative à un paiement de factures de gaz sur l’année 2023, mais que nous ne pourrons le constater qu’en 2024. Cette somme déséquilibre fortement notre budget de fonctionnement au point que nos prévisions de charges de fonctionnement sont supérieures à nos recettes de fonctionnement. Pour autant, les finances de la commune ne sont nullement en péril puisque notre fonds de roulement permet de neutraliser cette situation.

Cependant, nous devons être particulièrement vigilants et nous préparer pour l’avenir à une étude affinée de nos dépenses. Une surveillance toute particulière devra et va être menée sur les dépenses de personnel et de fonctionnement de nos services. Une collectivité se doit d’équilibrer son budget, de payer sa dette, et ne peut malheureusement pas se permettre de le faire à la manière du « quoi qu’il en coûte ».

Notre objectif est clair. Il s’agit de retrouver une capacité d’autofinancement permettant la réalisation d’investissements tout en maintenant des services publics de qualité. Tout sera examiné à la loupe. Cela signifie que l’efficience de nos politiques publiques doit être passée au crible.

Il nous faudra sûrement être inventifs et peut-être se recentrer sur les compétences obligatoires, prendre encore mieux en compte les besoins de nos concitoyens. Il nous faudra accélérer, renforcer nos pratiques liées au changement climatique. C’est une feuille de route et une route évolutive qui accompagnera l’action municipale pour les années à venir. Nous sommes déjà capables, sur la base d’actions déjà menées, de fixer un cap enrichi par des actions nouvelles qui nous permettront de progresser. La contribution de notre SDIE, notre schéma directeur immobilier énergétique, en est un exemple. Ces derniers mois, nous avons connu des épisodes pluvieux importants. Si vous ajoutez à cela les températures d’août, nous ne pouvons effectivement pas ignorer les effets visibles du changement climatique et l’impact que celui-ci peut avoir sur notre quotidien, sur l’état de nos routes et sur nos modes de vie.

Je tiens ici particulièrement à remercier nos agents municipaux, nos équipes municipales, qui n’ont pas ménagé leur peine pour s’adapter à ces nouvelles contraintes en modifiant leur mission pour répondre de nouveau aux nouveaux besoins des services et, in fine, aux besoins de la population.

Donc 2024 sera l’année de la poursuite, la poursuite du développement durable de notre commune, en favorisant, bien sûr, les circuits courts, et la montée en puissance de notre potager municipal en lien direct avec le bien-manger pour les enfants de nos écoles, bien-manger auquel je suis personnellement attaché,  nous leur devons. En renaturant et en réaménageant notre centre-ville, en replantant les haies dans nos campagnes, en menant des actions de désimpérméabilisation, je pense à l’ALSH, aux ilots des entrées de ville, aux trottoirs, en développant les chemins de rive sur la Vienne comme sur la Glane, en confortant nos actions en lien avec la biodiversité, labellisée, ou pouvant l’être, je pense à notre label api-cité et à l’extinction de notre éclairage public. 2024 sera l’année du maintien, du maintien à niveau de nos équipements en priorisant les investissements nécessaires en fonction des financements accordés par nos partenaires, que sont l’Etat, la région et le département, sur la rénovation de notre terrain synthétique, et il nous faut aussi terminer la maison des Charmilles, de nos aides apportées aux secteurs associatifs, dont l’action est nécessaire à la bonne harmonie du vivre-ensemble, la forte mobilisation des Saint-Juniauds et des Saint-Juniaudes sont nombreux, aux nombreux événements de notre commune, ils témoignent clairement d’un fort intérêt à se rassembler et à participer à des activités gratuites dans un contexte économique difficile.

Je pense ici aux diverses activités culturelles proposées, aux dynamiques d’associations de commerçants, aux diverses animations de notre centre social, et j’en oublie certainement. 2024 sera l’année où nous engagerons pour la qualité de vie de nos concitoyens, en mettant en place une action pérenne pour la propreté publique, où je suis bien conscient qu’il y a urgence, d’ailleurs un investissement d’une machine est prévu, avec un travail en partenariat avec l’ESAT, en installant la vidéoprotection pour veiller à la tranquillité publique, en poursuivant la réflexion sur la mobilité pour redéfinir un nouveau plan de circulation et améliorer la mobilité douce.

Je pense à une éventuelle piétonnisation, à l’allocation de vélos mis en place par notre conseil municipal d’enfants.

Aussi, et sans alourdir la fiscalité, nous maintiendrons en 2024 une action sociale forte.

Nous continuerons à moderniser notre ville et à entretenir notre patrimoine, notamment des travaux sur la collégiale, tout en révisant de manière responsable nos dépenses, en gardant le cadre de la liquidité dans l’action et en restant vigilants sur nos marques de manoeuvre, nous pourrons, je l’espère, je le souhaite, faire face aux contraintes actuelles et aux engagements futurs.

C’est donc avec sérieux que nous vous présentons un budget responsable qui met les priorités aux bonnes places.

Budget Communal

Hervé Beaudet poursuit en résumant le document Rapport budgets ville 2024.

Didier Lekiefs prend la parole pour dénoncer la complexité d’établir un budget dans les conditions imposées par le gouvernement sur lesquelles se rajoute la crise énergétique. Il s’en prend ensuite à la fraude fiscale, aux dividendes versés aux actionnaires, aux quelques privilégiés qui profitent des records de richesse. Il félicite enfin les équipes municipales pour leur travail difficile dans ce contexte.

Je (Jean-Sébastien Piel) prends ensuite la parole au nom de notre groupe :

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Comme nous le disons chaque année, le vote du budget est un acte majeur dans la vie politique de la commune, un acte fort par lequel sont déterminées des priorités.

Nous en avons déjà fait état lors du débat d’orientations budgétaires, la situation actuelle, marqué par la multiplicité des crises – crise internationale, crise écologique, crise sociale, crise économique –, a un impact fort sur les finances de notre commune et réduit les marges de manœuvre de notre collectivité.

L’enjeu, aujourd’hui, est de répondre aux défis majeurs auxquels nous faisons face, dans un contexte par ailleurs fortement contraint et incertain, et sans remettre en cause la qualité des services rendus.

Comme vous, notre groupe tient ici à remercier l’ensemble des agents communaux qui, au plus près des citoyens, assurent remarquablement leurs missions. Nous saluons aussi nos associations qui chaque jour apportent dans notre ville, solidarité, cohésion et dynamisme.

Notre groupe Énergie citoyenne se félicite du maintien à leur niveau actuel des taux d’imposition. L’augmentation des bases imposables ne pouvait nous autoriser à augmenter ces taux. En effet, de plus en plus de ménages modestes, qu’ils soient retraités ou actifs, éprouvent des difficultés à faire face à leurs charges courantes.

Néanmoins, vous le savez, pour les budgets, la position d’Énergie citoyenne est simple. Elle n’a pas changé depuis le début du mandat : si nous pouvons être d’accord sur beaucoup de projets, nous pouvons avoir des points de vue divergents sur d’autres. Et les priorités doivent être clairement établies : la préservation de la nature, la lutte contre l’artificialisation des sols, la sobriété énergétique ou encore les mobilités douces doivent être des axes majeurs de la politique d’investissement de notre commune.

Autrement dit, il nous est impossible de signer un blanc-seing, ce que nous invite à faire, de fait, le vote des budgets. C’est à l’occasion du vote de chaque projet que nous vous apporterons notre soutien, nos propositions de modification ou notre opposition.

C’est pourquoi Énergie citoyenne votera contre l’ensemble des budgets.

Merci

Le Maire répond que les priorités que nous citons font partie des leurs. Je lui réponds que oui, mais que dans ces priorités, nous n’avons pas les mêmes choix.

Voté à la majorité, les 5 élus de notre groupe votant contre.

Budget Camping

Voté à la majorité, les 5 élus de notre groupe votant contre.

Pompes Funèbres

Voté à la majorité, les 5 élus de notre groupe votant contre.

Pierre Allard prend alors la parole pour dire qu’il se demande qu’est-ce qui pourrait correspondre dans le budget Pompes-Funèbres à nos priorités. Et que dans le budget suivant, cela l’amuse encore plus car il ne voit pas ce que pourrait faire plus dans le sens de nos priorités que le photovoltaïque.

Je réponds que je ne compte pas rentrer dans les détails comme nous le faisons chaque année, mais que pour le budget pompes-funèbres, nous pourrions tout à fait penser de nouveaux modes d’inhumation, comme les cimetières naturels. Et que si les investissements seraient peut-être sur le budget général, les conséquences seraient de fait sur ce budget ci, en terme de tarifs, de personnel, etc. Je précise ensuite que pour la délibération suivante, s’il nous pose la question, nous ferons la même réponse que l’an dernier, à savoir qu’il n’est pas nécessaire d’attendre pour réinvestir dans le photovoltaïque.

L’ancien Maire essaie d’expliquer que Saint-Junien a justement été parmi les premiers à investir dans le photovoltaïque, et qu’on ne peut pas dire qu’on a attendu qui que ce soit. (Note du rédacteur : il n’empêche que dans le budget Photovoltaïque, les recettes rentrent et ne servent à rien, que que les 40 000€ qui y dorment pourraient servir à investir dans de nouveaux projets.)

Hervé Beaudet complète en disant qu’il y avait d’ailleurs un projet photovoltaïque sur le site de l’ancienne décharge, mené par la Communauté de Communes.

Energie photovoltaïque

Voté à la majorité, les 5 élus de notre groupe votant contre.

Budget Camping : durées d’amortissement

L’amortissement est obligatoire pour tous les services publics industriels et commerciaux, et cette technique comptable permet de constater chaque année de manière forfaitaire la dépréciation des biens et ainsi de dégager des ressources destinées à les renouveler. Par ce procédé on peut faire apparaître au bilan la valeur réelle des immobilisations et d’étaler dans le temps la charge relative à leur remplacement.

Il est précisé que la base de calcul de l’amortissement est le coût HT de l’acquisition ou de la réalisation de l’immobilisation étant donné que le budget Camping est assujetti à la TVA, et que l’amortissement est linéaire.

Il est proposé de fixer les durées d’amortissement en fonction des catégories de biens comme suit :

Nature des immobilisations Durée
Frais d’études et d’insertion non suivis de réalisations 5 ans
Logiciels et applications informatiques 2 ans
Agencements et aménagements de terrain 15 ans
Matériel et outillage 6 ans
Véhicules légers 5 ans
Matériel de bureau 5 ans
Matériel informatique 3 ans
Coffres forts 20 ans
Equipements de loisirs 10 ans
Biens de faible valeur < 1 000 € 1 an

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voté à l’unanimité.

Constitution de provisions suite à l’ouverture de contentieux / Budget Général

Suite à l’ouverture de plusieurs contentieux auprès du Tribunal Administratif de Limoges visant à condamner la Commune à lui verser les sommes décrites ci-dessous, il est proposé au Conseil Municipal de provisionner cette somme tel que le prévoit le Code Général des Collectivités.

  • SCI Louis Patrimoine : requête de 1 500€.
  • Crématorium Arédien : requête de 2 500€.
  • Messieurs Balestrat, Bernard, Dauvergne, Piel et Mme Tarnaud, au sujet de la vente de la Giboire : requête de 5 000€.
  • Messieurs Balestrat, Bernard, Dauvergne, Piel et Mme Tarnaud, au sujet de la vente des Goulas : requête de 3 000€.

Il est donc proposé de provisionner un montant total de 12 000 €.

Les deux premières requêtes ont été évoquées lors du réunion du conseil municipal du 30 mai 2022. Nous vous avons parlé des deux autres dans notre tribune qui sortira dans le prochain P’tit Bonjour…

Le Maire précise, comme nous lui avions demandé en amont, que notre groupe ne prendra pas part ni au débat ni au vote, puisque nous étions directement concernés. Il précise aussi qu’il vient d’avoir l’information que le problème avec le crématorium arédien était réglé en faveur de la commune.

M. Lekiefs prend la parole pour critiquer le fait qu’au moment où tout le monde se mobilise pour faire des économies, notre groupe ne trouve rien de mieux que de risquer de faire dépenser de l’argent à la collectivité en attaquant les projets sur lesquels nous ne sommes pas d’accord. Il dit que nous attaquons « en permanence ».

(Note du rédacteur : Nous n’avons pas répondu parce que nous avions annoncé que nous ne prenions pas part au débat ni au vote. En effet, nous aurions aimé rappeler, sans entrer dans le détail des procédures, que ces requêtes visent à faire annuler les délibérations de vente de La Giboire et des Goulas (que nous jugeons illégales) et que les sommes présentées ici ne sont demandées que pour rembourser les frais d’avocat engagés. Pour éviter tout vice de procédure vis-à-vis des contentieux en cours et fidèles aux principes d’élus transparents souhaitant éviter tout conflit d’intérêts et toute prise illégale d’intérêts, nous avons gardé le silence. Pour information, la Mairie demande aussi à ce que nous soyons condamnés à lui verser des sommes, dans l’optique où nous serions la partie perdante dans les contentieux, à savoir 1500 euros et 3000 euros.)

Voté à l’unanimité des votants, les 5 élus de notre groupe ne prenant pas part au vote.

Modalités de versement de la subvention au CCAS / Exercice 2024

Il est proposé de valider le versement en 3 fois de la subvention au CCAS, 50 280 € en avril 2024, 50 280 € en juillet 2024 et 50 282 € en décembre 2024.

Voté à l’unanimité.

Signature d’un acte modificatif au contrat d’assurance « Lot 1- dommages aux biens et risques annexes » par la collectivité

Il est demandé d’autoriser le Maire à signer l’avenant au contrat d’assurance validant l’augmentation des tarifs. L’appel à cotisation pour 2024 s’élève à 46 012,87 €.

Cet appel à cotisation fait apparaitre une augmentation de la cotisation de 25,3% hors indexation annuelle contractuelle. SMACL assurances justifie cette augmentation par une dégradation multifactorielle de la sinistralité des collectivités territoriales exceptionnelle pour l’année 2023 (émeutes, mouvements populaires, tempêtes, inondations…). Au niveau de Saint-Junien, l’incendie de l’école de Glane a fait augmenté fortement notre taux de sinistralité.

Plus de détails dans la délibérations ci-jointe : CM-20240328-10

Voté à l’unanimité.

Délégation de service public pour la conception, la réalisation et l’exploitation du réseau de chaleur avec chaufferie biomasse de Saint-Junien – Approbation du choix de l’attributaire de la délégation et du projet de convention

Suite à la délibération du 8 décembre 2022 et aux différentes réunions et études qui ont suivi, il est proposé au conseil municipal de valider le choix de la société Engie Energie Services – Engie Solutions en qualité de délégataire de service public pour la conception, la réalisation et l’exploitation du réseau de chaleur avec chaufferie biomasse de Saint-Junien. La durée de cette délégation serait de 25 ans.

Les rapports d’analyse des candidatures et du choix nous ont été transmis et sont consultable en mairie sur demande.

Thierry Granet, qui présentait cette délibération, précise que ce projet est probablement le plus gros projet écologique du mandat, et rappelle qu’il permettra de chauffer la quasi-totalité des bâtiments publics de Saint-Junien.

Frank Bernard demande alors quel est l’emplacement proposé par Engie, puisque cela ne semble pas être celui envisagé initialement. Le Maire lui répond que c’est au niveau du Dérot, au bout du stade du Lycée Édouard Vaillant. Cela devrait se trouver au niveau de l’entrée du Festival Legend’Air. L’organisateur a été prévenu et a déjà trouvé une solution pour ses prochains festivals. Le Maire ajoute qu’Engie a fait ce choix pour limiter les nuisances sonores et en terme de circulation des camions.

Frank rebondit en disant qu’il se félicitait de ce choix puisque c’était effectivement les seules réserves que nous avions soulevées lors de la présentation de ce projet il y a quelques mois.

Le Maire conclut en disant qu’effectivement, nous pouvons être d’accord parfois.

Voté à l’unanimité.

Cession et acquisition de terrains à SAS DHVCCastine – Parcelle DW n° 253, 254, 260, 261, 262 – Chez Beaugy

Suite à la réalisation d’un document de bornage et d’arpentage à la demande de la SAS DHVCCastine, propriétaire de la parcelle cadastrée DW n° 252, li apparait nécessaire de régulariser, par délibération, une situation d’emprise existante sur le terrain.

Plus de détails dans la délibération suivante : CM-20240328-11

Voté à l’unanimité.

Eclairage public – Extinction totale du 15 mai au 31 août et modification des horaires de fonctionnement du 1e septembre au 14 mai

Il est proposé au Conseil Municipal de valider la coupure totale de l’éclairage public sur la période du 15 mai au 31 août et un changement de la plage horaire d’extinction pour le reste de l’année (de 23h à 6h au lieu de 23h30 à 5h30).

Je prends la parole :

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Cette proposition va dans le bon sens. Il nous faut lutter contre la pollution lumineuse, nocive pour la santé humaine et la biodiversité, mais également très coûteuse. Personne ne peut s’opposer à cela.

Cependant, nous ne pouvons ignorer plus longtemps le ressenti de nos concitoyens à ce sujet. Je le disais déjà l’an dernier, et cela s’est confirmé par les remontées que l’on a eu pendant l’année, les citoyens, s’ils peuvent naturellement comprendre et partager la démarche, n’y adhèrent pas parce qu’elle n’est pas accompagnée par des compléments indispensables. En effet, beaucoup ne sortent plus le soir, vous en connaissez certainement, et le changement d’horaire ne va pas arranger cela non plus.

Je réitère donc ma demande d’étudier les possibilités de détecteurs de présence pour les piétons, au moins sur certains axes ou endroits. J’ai bien entendu les remarques de M. Fernandez sur « l’effet flash » que cela peut avoir sur les automobilistes, mais il existe des détecteurs couplés à des variateurs qui font que la lumière s’allume progressivement, ce qui limite ce phénomène. Le fait d’avoir des lumières qui s’allument lors de la présence de piétons est aussi un signal pour les automobilistes de redoubler de vigilance, ce qui améliorera aussi la sécurité routière. Ces détecteurs permettraient, là où ils seraient installés, de couper l’éclairage permanent toute l’année.

Je vous demande donc, au nom de nombreux habitants de la commune, de mettre l’étude de cette solution à l’ordre du jour de la prochaine commission en charge de cela.

D’une manière plus générale, il me semble important que lors de manifestations importantes dans la ville, des exceptions puissent être mises en place pour permettre aux Saint-Juniauds et Saint-Juniaudes de participer à ces manifestations sans avoir peur de rentrer à pied. Je crois que cela se fait, mais très exceptionnellement, ce serait pas mal de le faire un peu plus. La question n’est pas de savoir si ce sentiment est rationnel ou non. L’enjeu est de répondre à une demande, pour justement faire adhérer au principe d’extinction nocturne.

En attendant, si je ne peux voter contre une telle mesure, je ne peux ignorer les remarques qui me remontent et, considérant la mesure incomplète, je m’abstiendrai donc et je pense que l’ensemble de mon groupe fera de même.

Le Maire répond qu’il entend cela et qu’il est d’accord que l’on peut étudier l’installation de détecteurs. Il dit qu’il discute aussi de ce ressenti, mais que ce n’est peut-être pas tant un problème. Les taux de délinquance n’ont pas augmenté, ils ont même un peu baissé selon lui. Il dit que ce sera mis à l’ordre du jour de la commission pour l’étude sur des points stratégiques.

Je précise que je parle bien de ressenti. Je redis, comme l’an passé que je connais plusieurs personnes qui ne vont plus au cinéma le soir. Qu’il y a aussi les infirmières qui vont ou partent de l’hôpital à pied et qui ne sont pas rassurées de marcher la nuit sans aucune lumière…

Alex Gerbaud a indiqué que ce sujet avait été abordé en commission travaux et que notre groupe n’avait pas fait de propositions alors. Il demande ensuite, vu les difficultés financières actuelles, comment nous finançons ce projet.

Christophe Wacheux ensuite, indique qu’il est surpris que l’on parle d’infirmières alors qu’elles prennent leur service entre 6h30 et 7h du matin et ne sont donc pas concernées… Et de toute façon, la plupart n’habitent pas Saint-Junien et ne viennent donc pas à pied… (Note du rédacteur : et donc les infirmières saint-juniaudes qui viennent à pied la nuit le font par plaisir…)

Nathalie Tarnaud explique qu’elle était à la commission travaux quand cela a été discuté et qu’à l’époque un consensus était ressorti de la commission comme quoi ce n’était pas une priorité. Mais elle écoute ses collègues et les citoyens, et elle voit bien que c’est un sujet important.

Pierre Allard prend ensuite la parole pour revenir sur le côté rationnel ou non de la peur. Il indique ensuite que sur les « petits dispositifs », si on veut isoler un lampadaire du réseau, cela a un fort coût pour retirer une boucle jusqu’à ce poteau. Un poteau isolé avec capteurs photovoltaïques, c’est environ 4000€ d’installation. Un poteau relié au réseau pour lequel on retirerait une boucle coûterait donc encore plus cher.

Je conclus ensuite en répondant à Alex Gerbaud sur le financement. Je dis qu’avant de savoir comment on finance, on doit savoir combien ça coûte et que c’était le sens de ma question. Que l’on étudie combien ça coûte et où il faudrait l’installer, et on aura une idée du prix global. À ce moment là on pourra essayer de voir si et comment on le finance. C’est en général comme cela que l’on prévoit un projet…

Clément La Dune prend la parole sur le sentiment d’insécurité qui remonte de la population et se demande si ce ne serait pas le rôle des élus de combattre les préjugés. Il dit que les études le montrent depuis des siècles, l’éclairage public n’est pas une question de sécurité et qu’il n’y a aucune corrélation avec le nombre d’agressions ou quoi que ce soit.

Voté à la majorité, 5 abstentions.

Demande de garantie d’emprunt – Saint-Junien Habitat Office Public – Réhabilitation de 30 logements – rue Gustave Courbet – 87200 Saint-Junien

Saint-Junien Habitat Office Public a fait une demande d’emprunt de 1 200 000 euros pour la réhabilitation de 30 logements situés rue Gustave Courbet (l’offre de prêt nous a été fournie pour étude, mais n’a pas vocation à être publiée ici).
Il est proposé au Conseil Municipal d’accorder la garantie de la commune à l’office public HLM de Saint-Junien selon les détails énoncés dans la délibération :

CM-20240328-12

C’est une correction de la délibération votée en février sur laquelle il y avait une erreur.

Voté à l’unanimité.

Rénovation du terrain synthétique de la ville de Saint-Junien – Demandes de subventions à la région Nouvelle-Aquitaine et au département de la Haute-Vienne

La ville de Saint-Junien dispose d’un terrain mixte football/rugby synthétique ancienne génération qui date de 2008. Ce gazon synthétique est composé d’une fibre de 65mm et d’un remplissage sable et d’un granulat de caoutchouc SBR.

Cet équipement accueille les scolaires et les associations sportives de la ville pour un total de 50 heures d’utilisation semaine mais très prochainement (décembre 2024), le terrain synthétique de la ville ne répondra plus aux normes dictées par les fédérations suite aux derniers résultats des tests (Labosport octobre 2020).

En complément, la commission Européenne a adopté un règlement limitant les microplastiques ajoutés intentionnellement aux produits en vertu de la réglementation de l’Union européenne sur les produits chimiques. Les matériaux de remplissage granulaire microplastiques dans les terrains de sport synthétiques sont désormais interdits à la vente.

Ainsi, Il est proposé de solliciter la région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du dossier de demande de subvention « construction ou rénovation d’équipements sportifs » ainsi que le département de la Haute-Vienne dans le cadre des Contrats Territoriaux Départementaux 2024 du conseil départemental de la Haute-Vienne, selon le plan de financement suivant :

  • Subvention État DETR (40%) : 232 664 €
  • Subvention Région N-A (30%) : 174 198 €
  • Subvention Département CTD (10%) : 58 066 €
  • Autofinancement commune : 116 132 €
  • TOTAL : 580 660 €

Frank Bernard demande des précisions sur la durabilité des matériaux et du terrain. Philippe Gandois répond que le remplissage sera en liège ou de la rafle de maïs. La durée de vie d’un tel terrain est de 10 à 15 ans minimum (si les normes ne changent pas d’ici là), et qu’il faut compléter le remplissage tous les ans.

Nathalie demande si on a une idée du prix de l’enlèvement de déchets plastiques dans ce devis. Philippe Gandois indique que nous n’avons pas le détail, nous n’avons que des estimations de prix, mais quand nous aurons les réponses à l’appel d’offre, nous aurons effectivement le détail. Il précise aussi qu’en plus du financement demandé ici et des subventions demandées à l’ANS dans la prochaine délibération, il y aura également des demandes de subventions faites au Fédérations sportives, ce qui va encore réduire le coût.

Voté à la majorité, 1 abstention (Nathalie Tarnaud).

Après le vote Didier Lekiefs prend la parole pour dire qu’il ne comprend pas que l’on puisse voter contre cela quand on est pour les associations comme on le prétend. (Note du rédacteur : je ne comprends toujours pas son intervention, puisque personne n’a voté contre…)

Rénovation du terrain synthétique de la ville de Saint-Junien – Demande de subvention – Agence Nationale du Sport plan 5000 équipements axe 3 « équipements structurants »

Pour compléter le financement ci-dessus, il est proposé de solliciter l’agence nationale du sport dans le cadre du dossier de demande de subvention « plan 5000 équipements axe 3 équipements structurants ».

Voté à la majorité, 1 abstention (Nathalie Tarnaud).

Aménagement global du centre-ville de Saint-Junien – Travaux de renaturation – Demande de subvention auprès du Département de la Haute-Vienne

La Ville de Saint-Junien s’est engagée dans un projet d’aménagement global de son cœur de Ville, dans le cadre de l’opération de revitalisation du territoire (ORT) portée par la Communauté de Communes Porte Océane du Limousin.

Parmi les projets inscrits au programme d’actions de l’ORT figure le projet de renaturation des rues Lucien Dumas, Vermorel et Gabriel Péri situées dans le centre-ville de Saint Junien.

Il est proposé de valider l’inscription de ce projet au Contrat départemental de développement intercommunal (CDDI) de 4e génération. selon le plan de financement suivant :

  • Lot 1 – VRD : 70 600€ HT
  • Lot 2 – Espaces verts : 17 400€ HT
  • Lot 3 – Mobilier urbain : 10 000€ HT
  • Total : 98 000 € HT

Plan de financement :

  • Fonds vert : 54 220€ HT
  • CD87 / CDDI : 24 180€ HT
  • Saint-Junien : 19 600 € HT
  • Total : 98 000 € HT

Tous les détails dans la délibération : CM-20240328-13

Voté à l’unanimité.

Maison des Charmilles, travaux d’aménagement d’une maison des associations dans les étages de l’immeuble : demande de subvention au Département de la Haute-Vienne

La maison des charmilles est un bâtiment communal qui possède un rez de chaussée et deux étages. Le rez de chaussée est déjà occupé par certaines associations de la commune et permet une accessibilité aux PMR par la création d’une rampe d’accès il y a quelques années.

Le Schéma Directeur Immobilier et Energétique (SDIE) en cours identifierait ce bâtiment comme un bâtiment à densifier en termes d’occupation afin de rationaliser notre patrimoine immobilier. Le SDIE a également identifié des travaux d’isolation à réaliser sur les murs extérieurs. L’aménagement des deux étages permettrait à la commune de céder d’autres biens immobiliers et ainsi initier l’un des objectifs de notre SDIE : la rationalisation de notre patrimoine.

Les travaux consisteront à la réalisation de l’isolation des murs extérieurs, la pose de faux plafonds et de revêtements de sols. L’opération traitera également le raccordement du chauffage sur la chaufferie existante qui a déjà fait l’objet d’une réhabilitation. (il est précisé que l’isolation des murs extérieurs se fera par l’intérieur, pour ne pas dénaturer l’édifice…)

Il est proposé de valider le plan de financement suivant :

  • DETR : 74 111,93 € (60%)
  • CD87 : 12 351,99 € (10%)
  • Saint-Junien : 37 055,96 € (30%)
  • Total : 123 519,88 €

Voté à l’unanimité.

Approbation du règlement de publicité de la commune de Saint-Junien

Suite aux demandes d’avis demandés et à l’enquête publique, il est proposé de valider le Règlement Local de Publicité suivant :

Règlement – RLP

Voté à l’unanimité.

Bail tripartite au bénéfice de TDF

Il est proposé au Conseil municipal d’autoriser le Maire à signer la convention de bail de deux emplacements sur la tour de séchage de la caserne de pompiers, au bénéfice de Télédiffusion de France (TDF), pour l’implantation d’une station radioélectrique. C’est pourquoi, le service départemental d’Incendie et de Secours interviendrait au bail. Ce dernier serait conclu pour une durée de 12 ans reconductible, moyennant le paiement d’un loyer de 1 500 euros TTC par an, révisable en fonction de l’indice INSEE du coût de la construction, et aux conditions générales exposées dans le bail. (Note du rédacteur : le document nous a été fourni, mais n’a pas vocation à être publié ici.)

Voté à l’unanimité.

Candidature de la commune de Saint-Junien à la démarche d’accompagnement immersif dans l’introduction des produits bio à la cantine proposée par le PNR Périgord-Limousin

Il est proposé de solliciter l’expertise du Parc naturel régional Périgord-Limousin à travers un accompagnement immersif comportant plusieurs phases: un diagnostic de la cantine, un lancement de l’opération avec les partenaires éducatifs, un travail préparatoire des menus et des commandes, une semaine d’accompagnement opérationnel sur site avec un cuisinier formateur.

L’accompagnement proposé par le Parc naturel régional Périgord-Limousin est soutenu par la Région Nouvelle Aquitaine. lI est proposé gratuitement pour la commune retenue dans le cadre de l’appel à candidature. Seules les dépenses de denrées sont à la charge de la commune.

Plus de détails dans la délibération : CM-20240328-14

Voté à l’unanimité.

Modification du règlement de fonctionnement de La Parenthèse Jeunes

Il est proposé de valider les changement suivant dans le fonctionnement de la Parenthèse Jeunes :

  • l’âge d’accueil est désormais de 11 à 17 ans révolus.
  • les horaires sont maintenant de 15h30 à 17h30 les mardis, jeudis et vendredi, et de 13h30 à 17h30 les mercredis (et ponctuellement en soirée de 19h à 22h).
  • il n’y a plus de demande d’adhésion annuelle de 5 euros.
  • les ateliers numériques du vendredi sont arrêtés.

Ci-joint le nouveau règlement : Reglement-ParentheseJeunes

Voté à l’unanimité.

Modification du tarif d’adhésion de La Parenthèse Jeunes

Il est proposé de de ne plus demander d’adhésion aux adolescents puisqu’il n’en est pas demandé aux adultes et aux enfants. Les jeunes contribuent financièrement aux sorties (6 par an).

Voté à l’unanimité.

Motion pour la régénération de la ligne de train Limoges-Angoulême

La motion suivante est proposée au vote pour une remise en service au plus vite de la ligne :

CM-20240328-15

Voté à l’unanimité.

Information sur la mise à disposition d’un agent auprès de l’Association Pont Levis

Le Maire a l’obligation d’informer le Conseil Municipal en cas de mise à disposition d’un agent auprès d’une association.

Dans le cas présent, une agent sera mise à disposition pour 20% de son temps à l’association Pont Levis à compter du 1er avril pendant 2 ans. Elle va aider à mettre en place des évènements sur l’espace public de la commune, aider à préparer le programme des animations culturelles de l’association sur la période estivale, à mettre en place les animations de Noël en centre ville, et à gérer l’animation et la mise en place du site lors des évènements.

Décisions du Maire

Vous trouverez ci-dessous l’ensemble des décisions prises par le Maire sans avis du Conseil Municipal (conformément aux délégations votées).

Décisions – CM du 28.03.2024

Suite des décisions, données en séance : Décisions – CM du 28.03.2024 – Suite

Esther conclut cette séance en se félicitant que le RLP ait été voté. En effet, l’ancien était caduc depuis juin 2023 et c’est le DDT qui avait pris le relais. Nous allons maintenant donc pouvoir récupérer ce que nous devons. Et elle remercie l’ensemble des personnes qui se sont impliquées dans la rédaction de ce nouveau règlement.

L’ordre du jour étant épuisé, Hervé Beaudet annonce la clôture de la séance à 20:28 .