« Comprenne qui pourra. » C’est ainsi que se termine l’article de L’Abeille du 16 novembre signé par Jacques Grare, relatant la dernière séance du conseil municipal. Notre position sur le vote d’une motion y est présentée comme incompréhensible, incohérente, voire futile.
L’auteur ne semble pas être au fait des pratiques dans les assemblées telles que les conseils municipaux. Si ne pas prendre part au vote est décompté, au niveau du résultat, comme une abstention, cela est identifié différemment dans les procès-verbaux : la nuance n’est pas négligeable.
Notre position est pourtant claire : nous n’avons pas pris part au débat ni au vote de ce texte comme nous l’avons déjà fait pour les motions qui ne concernent pas directement notre commune et ses compétences. Nous continuerons à le faire. Nous n’avons pas reçu mandat pour nous prononcer sur ces questions et, à l’heure où tout le monde donne son avis sur tout, nous tenons à ne donner notre avis, en conseil municipal, que sur des sujets en rapport avec la collectivité au sein de laquelle nous avons été élus.
Comme cela a été rappelé en séance par Yoann Balestrat, cette position de principe n’a aucun rapport avec le fond du texte, texte qui a d’ailleurs été travaillé avec notre groupe. Elle nous est strictement personnelle, les autres élus « Énergie citoyenne » ayant choisi de participer au vote de cette motion, preuve de la liberté qui règne au sein de notre groupe.
Quant à la question des éoliennes à Javerdat, inscrite à l’ordre du jour du conseil municipal précédent, la situation était tout autre. Comment Monsieur Grare peut-il affirmer qu’elle n’est pas en rapport direct avec les intérêts de nos concitoyens ? C’est ce qui justifie que nous ayons regretté l’absence de débat et de vote.
Ça se comprend, non ?
Frank Bernard et Jean-Sébastien Piel
(ce droit de réponse a été envoyé à la rédaction de l’Abeille le 21 novembre qui a refusé de le publier)