Parking Hermès-Cité du cuir : d’autres solutions

par | 23 Fév 2021 | Actualités, Actualités Générales, Articles

Le stationnement et la circulation sont à l’évidence le problème majeur pour la réimplantation d’activités sur les bords de Vienne. Il est déjà difficile de parquer les automobiles des 130 salariés d’Hermès, comment faire quand ils seront 260 (en 2022) et quand ouvrira la Cité du cuir qui compte accueillir 30000 visiteurs ?

 

La POL a fait le choix de nouveaux parkings créés en empiétant sur le talus de la voie ferrée et en vendant à Hermès une parcelle de prairie. Autrement dit, en artificialisant un peu plus notre environnement. Notons que se posera le problème de la sécurité des piétons qui devront parcourir plusieurs centaines de mètres, entre le parking et l’usine Hermès, le long d’une route à fort trafic et rétrécie par le stationnement sur les deux côtés.

 

Pourtant il existe d’autres solutions. Un vaste espace vacant et déjà aménagé, convenant parfaitement au stationnement, existe à proximité : la zone de l’ancienne gare de marchandises. Une fois garés, les automobilistes n’auront plus qu’à traverser la voie ferrée et la route. Pour un franchissement en toute sécurité, plusieurs solutions existent : la plus ambitieuse serait une passerelle pour piétons surplombant les deux axes. La circulation des trains à Saint-Junien n’étant pas très intense et la gare toute proche, il est aussi possible d’établir sur la voie un passage à niveau pour piétons, suivi d’une rampe douce le long du talus pour rejoindre la route en face de l’entrée de l’usine et de la Cité du cuir.

 

La question du coût ne se pose guère pour la deuxième solution, les aménagements étant légers. Quant à la passerelle, elle peut être cofinancée avec Hermès utilisateur du parking. Pas d’obstacle majeur non plus avec la zone de protection des monuments historiques, car une passerelle métallique s’inscrit parfaitement dans le paysage industriel des bords de Vienne (il en existe à l’usine des Seilles).

 

Pour éviter de franchir la voie ferrée, certains proposent la création d’un cheminement le long de la voie ferrée, de la gare au tunnel de la rue du Docteur Roux. Cette solution, qui nécessiterait d’acheter des parcelles à des particuliers, apparaît peu envisageable au regard des distances induites, qui pourraient décourager les automobilistes.

 

En définitive, l’utilisation de la gare de marchandises comme parking est la solution évidente ; d’ailleurs la POL envisage d’y avoir recours, plus tard, pour les visiteurs de la Cité du cuir, mais avec un système de navettes peu crédible. Pourquoi repousser ce qui est inéluctable ? Pourquoi n’avoir pas fait étudier et chiffrer sérieusement d’autres solutions que la création de nouveaux parkings ? Pourquoi préférer le coût environnemental au coût financier ?

 

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