Réunion Publique sur le Règlement Local de Publicité

La délibération du Conseil Municipal du 3 février 2022 a lancé les démarches pour l’élaboration d’un nouveau Règlement Local de Publicité (RLP).

Vous trouverez toutes les informations sur le site de la Mairie.

Vous pouvez faire vos remarques sur le RLP à l’adresse rlp@saint-junien.fr. Une permanence est également disponible en mairie (voir le lien ci-dessus) où l’on peut remplir un registre.

Dans le cadre de cette concertation, une réunion publique est organisée le lundi 19 décembre à 19h dans salle Amédée Burbaud (Palais des Sports). Le but de la réunion est de faire une présentation du diagnostic du RLP.

 




Au cimetière de Saint-Junien, on enterre aussi le béton !

La municipalité a récemment fait regoudronner les allées du cimetière, une opération que nous avons critiquée (voir notre tribune dans Le P’tit Bonjour n°218 – mai 2022) car elle va à l’encontre des préoccupations environnementales qui nous menacent : pour lutter contre le réchauffement climatique et ses effets, il faut désormais préserver au maximum les sols en arrêtant de les imperméabiliser par du béton ou du goudron.

Encore pouvait-on croire que les étroites bandes de terre ménagées le long des allées bitumées ne seraient pas tout à fait inutiles. Les forts orages qui ont frappé Saint-Junien le 22 juin ont montré le contraire ! Le ruissellement des eaux a en effet emporté sur des dizaines de mètres le mélange terre-pierres, révélant qu’il avait été simplement posé sur l’ancien caniveau en ciment. On nous a fait croire qu’il s’agissait d’espaces favorables à l’infiltration des eaux alors qu’il s’agissait d’un simple camouflage du béton. Pas très honnête et logiquement sanctionné par la nature elle-même qui a dévoilé la supercherie. L’ancien caniveau a joué le rôle de glissière pour le déblaiement de la terre. Tout est à refaire… et tout a été refait à l’identique… En attendant le prochain orage !

Certains diront qu’on est en présence d’orages exceptionnels… Mais avec l’évolution rapide du climat, ces événements extrêmes vont devenir plus fréquents car c’est justement l’action humaine (pollution, artificialisation…) qui en est à l’origine. Les conséquences se font sentir à Saint-Junien comme ailleurs ; lors des orages de juin, outre le cimetière, plusieurs rues de la partie est de la ville ont été victimes du débordement des canalisations. Celles-ci, malgré leur taille, ont été insuffisantes pour évacuer les eaux de ruissellement dévalant du nord de l’agglomération, c’est à dire de cet espace autrefois rural qui depuis vingt ans a été colonisé par les zones commerciales et industrielles, les lotissements, la voirie et les parkings qui vont avec. Une urbanisation mal contrôlée dont on paye déjà les excès.

Certes les discours ont changé ici aussi et on nous parle « d’intégrer les impératifs de développement durable » (magazine de la POL, Avec Vous n°15 – avril 2022). Il est temps de passer aux actes.




Les Reinettes Clochard

Aujourd’hui, samedi 13 mars, il a dû pleuvoir un peu dans la matinée.

Je débouche sur le marché par le café La Paillotte et tout de suite j’entends les voix, je vois les gens, les masques, je sens les odeurs du marchand de produits asiatiques, tout est là, j’y suis bien.

 

Le marché, c’est rassurant.

 

Anne-Sophie doit être quelque part, son vélo est là.

« Ah ! Bonjour ! On s’embrasse pas mais… »

Les couples discutent entre eux, « Tu as vu comme les blettes sont magnifiques, 2,50 euros le kilo, les feuilles luisent de fraîcheur, nous les ferons braiser. »

Le marché, c’est beau.

 

Du pain ! J’entre dans les halles pour acheter une tourte chez le boulanger, dehors il y a la queue devant le fromager, il est 10h45, le marché donne faim.

 

Trop tard pour le pain, je ne me lève pas assez tôt, je ressors et remonte vers l’église.

 

Des pommes ! Ah ! Oui ! Il faut que j’achète des pommes, des Reinettes Clochard, c’est ce que j’ aime.

Je prends ma place dans la file d’attente sous les applaudissements d’un public fasciné par un prestidigitateur, ils sont sous un petit chapiteau, tout à côté du marchand de fruits.

 

J’entends « Pierre ! » C’est Olivier Couqueberg, le directeur de la Mégisserie.

« Viens voir, me dit-il, nous avons invité un magicien ! »

Les pommes attendront !

 

Nous sommes là, tous fascinés devant l’impossible réussite de ces tours : le coup de l’anneau dans le ruban qui se retrouve dans une enveloppe cachetée dans le portefeuille du magicien… C’est merveilleux !

« Monsieur, un chiffre entre 10 et 20 »…

 

Olivier Couqueberg est heureux de nous voir ébahis.

Notre centre culturel est fermé au public mais son équipe nous surprend toujours, cette fois-ci encore, à l’extérieur.

 

Tous ces beaux portraits exposés que l’on reconnaît, qui nous regardent et nous rapprochent, c’est elle et ce matin, la magie et son mystère, c’est encore elle.

Donc merci à Olivier Couqueberg et à la belle équipe de La Mégisserie qui prend soin de nous.

Tout de même, ce prestidigitateur… C’est pénible cet entêtement à chercher la combine, comprendre le truc…

 

Rentré à la maison, je cherche encore.

 

J’ai oublié les pommes.

 

 




Choix de l’hébergeur

Fidèles à nos valeurs nous avons soumis le choix de l’hébergeur au jugement majoritaire l’ensemble des candidats et des membres du comité de soutien.

Le groupe de travail qui avait préparé le terrain a proposé 3 catégories d’hébergeurs correspondants à nos valeurs :

  1. Hébergeur éco-responsable
  2. Hébergeur français
  3. Hébergeur associatif

Malheureusement, aucun prestataire ne rentrait dans les 3 catégories, il a donc fallu trancher. Tout d’abord, voici une définition de ce que sont ces 3 catégories :

Hébergeur éco-responsable :

Un hébergeur éco-responsable va avoir pour objectif premier de réduire au maximum son impact sur l’environnement, en utilisant du matériel peu énergivore, en utilisant des systèmes de refroidissement naturel (et donc sans système de climatisation), en utilisant de l’électricité provenant d’énergies renouvelables, etc.

Hébergeur français :

Dans cette catégorie, on place un hébergeur qui est basé en France et a tous ses serveurs en France. Nous avons regardé les professionnels qui sont soucieux de l’environnement mais aucun n’en fait une priorité comme ceux de la première catégorie.

Hébergeur associatif :

On place dans cette catégorie les hébergeurs membres du collectif CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires) qui rassemble des structures souhaitant éviter la collecte et la centralisation des données personnelles comme les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).


Résultats

Les résultats du jugement majoritaire, présentés brièvement dans l’image ci-dessous, indiquent que le choix a été difficile mais que c’est finalement le choix d’un hébergeur eco-responsable qui a retenu le plus d’adhésions :

Résultats du jugement majoritaire sur le choix de l’hébergeur

Au sein de cette catégorie, nous avons choisi l’hébergeur Infomaniak qui est une référence dans ce domaine.

Infomaniak est une entreprise franco-suisse qui a fait de l’hébergement vert sa marque de fabrique, aussi bien au niveau de son activité que de sa culture d’entreprise :

https://www.infomaniak.com/fr/hebergeur-ecologique

Elle est reconnue également pour le sérieux de ses installations et la qualité de ses services.