Cité du cuir : un beau projet, mais…

Le projet de « Cité du cuir » ne peut être que salué en ce qu’il vise à mettre en valeur et développer un savoir-faire de notre territoire. Cependant, plusieurs aspects de sa réalisation nous interrogent et ont pour certains fait l’objet de remarques de la part de la Chambre régionale des Comptes de Nouvelle-Aquitaine (voir le Document ci-joint).

  1. Les changements récurrents concernant le contenu du projet (inversion des bâtiments Hermès/musée, révision de la scénographie, etc.) : ces modifications majeures sont sources de surcoûts et de retards importants.
  2. Le manque de transparence financière: malgré nos demandes répétées, la majorité ne nous a toujours pas donné le coût global de ce projet, de sa conception initiale jusqu’à ce jour.
  3. L’absence de prise en compte de l’enjeu écologique: l’aménagement de parkings en lieu et place d’espaces naturels est à contresens de ce qu’il fallait faire pour proposer un cadre de qualité. Des alternatives existaient : elles ont été balayées. On ne nous écoute pas…

 

Les élus Énergie citoyenne au conseil communautaire

 




Comptes de campagne : Énergie Citoyenne tient parole !

Marie-Olivette, Frédéric, Line et François

Lors des élections départementales, l’an passé, les candidats « Énergie citoyenne » – Line Coltel, Frédéric Dauvergne, Marie-Olivette Souchet et François Allix – avaient pris l’engagement de rendre publics leurs comptes de campagne, dans une optique de transparence démocratique.

Aujourd’hui, c’est avec plaisir que nous vous informons que la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques (CNCCFP) vient tout récemment de valider sans aucune réserve les comptes de campagne de notre quatuor. Vous trouverez ci-dessous tous les éléments (recettes et dépenses). Nous n’avons rien à cacher !

Bien sûr, nous le savons, une telle initiative agace les professionnels de la politique parce que cela bouleverse leurs habitudes et remet en cause leurs pratiques. Nous avons d’ailleurs déjà essuyé leurs critiques en dévoilant le contenu des comptes de campagne de notre liste aux dernières élections municipales (voir Transparence politique : Énergie citoyenne tient son engagement !). Mais de quoi ont-ils peur ?

Notre démarche, qui répond aux recommandations formulées par les associations de lutte contre la corruption, n’a qu’un seul et unique but : rétablir la confiance dans nos responsables politiques. Et il y a malheureusement encore du travail…




Projet hydroélectrique privé à Saint-Junien : donnez votre avis !

Une consultation publique concernant la remise en service du moulin Pelgros, ancien site industriel de papeterie, a lieu du 13 février au 14 mars.

Cette procédure est entièrement dématérialisée : tous les documents relatifs au projet sont disponibles sur le site internet de la Préfecture de la Haute-Vienne (en cliquant sur le lien suivant : https://www.haute-vienne.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Projet-de-remise-en-service-du-moulin-Pelgros-a-Saint-Junien), et toutes les observations et propositions doivent être transmises par courriel à l’adresse : iota.ddt-87@equipement-agriculture.gouv.fr

À l’issue de cette phase de concertation, la Préfecture statuera sur la demande d’autorisation environnementale (trois possibilités : autorisation, autorisation assortie de prescriptions ou refus de la demande).

En résumé, une centrale hydroélectrique composée de 3 turbines va être installée et exploitée par une société privée au moulin Pelgros, propriété de notre commune, situé sur la rive droite de la Vienne le long de la voie d’accès menant à la station d’épuration.

Vue de l’amont (depuis la rive droite)

 

Vue de l’aval

 

La conception du projet apparaît globalement sérieuse (biodiversité, architecture, etc.) et nous ne pouvons que saluer le développement d’une énergie renouvelable sur notre territoire. À titre d’information, la production correspondrait à l’alimentation en électricité de 530 foyers, hors chauffage et eau chaude.

Cependant, la signature d’un bail à construction, qui confierait à cette société pendant 99 ans la propriété du site moyennant un loyer de seulement 6% du chiffre d’affaires, nous interroge. En effet, cela reviendrait à privatiser ce qui devrait être un service public !

C’est pourquoi, à défaut d’une exploitation en régie (financièrement inenvisageable), le recours à une délégation de service public nous semble plus approprié, surtout au regard de l’enjeu économique, social et environnemental que représente l’énergie.

Enfin, nous souhaitons que nos associations (pêche, protection de l’environnement, patrimoine…) puissent participer aux réflexions concernant ce projet.

Contactez-nous pour plus de précisions sur ce dossier. Et, surtout, n’hésitez pas à donner votre avis : c’est le moment !

 




Pour une VRAIE loi climat !

Les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) devaient, selon l’engagement pris par le président de la République, être reprises « sans filtre ».

 

Pourtant, dans le projet de loi « climat et résilience » présenté par le Gouvernement, les 149 mesures formulées ont été amoindries voire dénaturées lorsqu’elles n’ont pas été tout bonnement écartées…

 

Dans ce cadre, un appel national « pour une vraie loi climat » a été lancé et, à Saint-Junien, un rassemblement a été organisé le 27 mars, dans le plus strict respect des gestes barrières, par plusieurs associations environnementales. Notre collectif Énergie citoyenne s’est mobilisé en nombre à cet événement qui a réuni plus de 70 personnes !

 

Membre haut-viennois de la CCC, Guy Kulitza est intervenu pour nous faire part de son expérience et de sa déception.

 

Guy Kulitza, ce n’est pas initialement un militant de l’écologie. Juste une personne qui fait son devoir en triant ses déchets.

 

Guy Kulitza, c’est un simple citoyen qui, tiré au sort pour faire partie des 150 membres de la CCC, a travaillé avec sérieux sur les questions climatiques et écologiques.

 

Guy Kulitza, c’est la démonstration que dès lors que l’on étudie de façon approfondie ces sujets, on ne peut que soutenir des propositions fortes, les seules à même de changer la donne.

 

Guy Kulitza, c’est nous, c’est vous.

 

Yoann Balestrat, Anne-Sophie Chazelle, Frédéric Dauvergne, Jean-Sébastien Piel, Clémence Pique et Nathalie Tarnaud.

Pour nous contacter : energie-citoyenne@laposte.net ou 06.46.66.24.97

⬇️L’intervention-témoignage de Guy Kulitza ⬇️

⬇️Quelques photos du rassemblement ⬇️




Une route à contresens !

Notre collectif se mobilise contre la création d’une portion de 200 mètres de route pour relier la zone de La Vergne à celle des Martines[1], projet porté par la communauté de communes. En voici les principales raisons.

  1. L’impact sur le cadre de vie

Le projet va bouleverser le quotidien des habitants des lotissements adjacents. Pour s’en convaincre, il suffit de s’y promener et d’y découvrir la tranquillité qui y règne. La circulation va fortement augmenter dans le quartier, sachant que la route est destinée à « supporter un trafic de poids lourds important »[2]. Demain ne sera plus comme avant.

  1. Une question démocratique

Quand on échange avec les riverains, personne n’a été sollicité pour donner son avis sur le projet. La décision a été prise sans aucune concertation. Ce n’est pas acceptable !

  1. Un coût exorbitant

Le montant des travaux s’élève à 572 000 euros hors taxes (HT). On vous laisse ajouter les taxes pour obtenir le coût total du projet… En somme, c’est bien plus d’un demi-million d’euros d’argent public pour 200 mètres de route ! Une gabegie à l’heure où nos finances publiques sont exsangues et où notre société doit faire face à une crise économique et sociale majeure. Est-ce vraiment là la priorité ?

  1. Un projet anti-écologique

Le terrain sur lequel doit être construite la route jouxte un petit étang et une zone humide (voir les photos ci-dessous). Cet espace a un intérêt écologique certain, a fortiori à l’heure du réchauffement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. Il a également vocation à constituer un îlot de fraîcheur et de calme pour les riverains. Enfin, dans la conception même du projet, aucune piste cyclable n’est prévue… Une succession d’aberrations.

  1. L’alternative : la voie verte

On entend déjà le refrain de certains qui cherchent à nous disqualifier de façon caricaturale en nous traitant d’« anti-tout ». Facile, mais faux ! La preuve : à la place de cette route très coûteuse, nous proposons de travailler avec les riverains à la création d’une « voie verte », c’est-à-dire un chemin de promenade dédié exclusivement aux mobilités douces (piétons, vélos, trottinettes, patins à roulettes, etc.).

En définitive, ces 200 mètres de route ne sont pas anecdotiques. Ils sont révélateurs d’une logique d’aménagement incroyablement dispendieuse et totalement dépassée. Ne commettons pas aujourd’hui les erreurs d’hier et arrêtons d’artificialiser nos sols à tout va. Faisons preuve de sérieux et pensons à l’avenir. Telle est notre ligne de conduite.

[1] Soit de La Poste à Mr.Bricolage.

[2] Délibération adoptée le 28 janvier 2021 par le conseil communautaire.

 

Photos du site

L’étang

La zone humide

L’agrandissement du lotissement privé (61 parcelles)

L’impasse actuelle (rue Auguste-Merle, à proximité de Mr.Bricolage)




Un vieux chemin condamné pour optimiser la zone industrielle ?

A propos de piste cyclable, la POL a l’opportunité d’en créer une, du plus grand intérêt. La commune de Saint-Junien vient en effet de lui céder l’emprise d’un ancien chemin rural aux portes de la ville. Aujourd’hui cerné par l’aérodrome et la zone de Boisse, ce chemin communal n’est plus entretenu et donc délaissé. Il fut pourtant pendant des siècles un tronçon du chemin de La Bretagne, raccordé au grand chemin de Saint-Junien à Limoges. Cet itinéraire historique, en outre, ne manque pas de charme : tracé en crête, il offre de belles vues sur les Monts de Blond, et bordé d’une double rangée de chênes, il présente un intérêt écologique et esthétique.

 

En établissant une bande de roulement écologique (revêtement perméable) de 2 mètres de large, il est possible d’en faire à peu de frais une bonne piste cyclable, bien intégrée dans son environnement naturel. Elle se raccorderait d’un côté au carrefour de l’Europe (en rétablissant la partie du chemin accaparée par la zone de dépôt des ateliers communaux) et de l’autre à la nouvelle zone industrielle, dotée elle-même de chemins adaptés à la circulation cycliste. Autrement dit, un moyen d’ouvrir de nouveaux horizons, vers le nord de la commune, aux amateurs de randonnée pédestre et cycliste.

 

Mais cela ne semble pas être le projet de la POL. L’acquisition du chemin répond plutôt au désir de rationaliser le découpage de l’espace en parcelles destinées à la vente. L’enjeu environnemental risque passer après les enjeux commerciaux, et le chemin en fera les frais. Procès d’intention, nous diront les dirigeants de la POL ; pourtant un nouveau chemin a bien déjà été tracé, appelé chemin de substitution (rapport de l’enquête publique, décembre 2019). Si nos inquiétudes ne sont pas fondées, si la POL a bien l’intention de préserver le chemin, voire de le valoriser, nous serons les premiers à nous en réjouir.

 

Etat actuel du chemin à préserver