Pour une VRAIE loi climat !

Les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) devaient, selon l’engagement pris par le président de la République, être reprises « sans filtre ».

 

Pourtant, dans le projet de loi « climat et résilience » présenté par le Gouvernement, les 149 mesures formulées ont été amoindries voire dénaturées lorsqu’elles n’ont pas été tout bonnement écartées…

 

Dans ce cadre, un appel national « pour une vraie loi climat » a été lancé et, à Saint-Junien, un rassemblement a été organisé le 27 mars, dans le plus strict respect des gestes barrières, par plusieurs associations environnementales. Notre collectif Énergie citoyenne s’est mobilisé en nombre à cet événement qui a réuni plus de 70 personnes !

 

Membre haut-viennois de la CCC, Guy Kulitza est intervenu pour nous faire part de son expérience et de sa déception.

 

Guy Kulitza, ce n’est pas initialement un militant de l’écologie. Juste une personne qui fait son devoir en triant ses déchets.

 

Guy Kulitza, c’est un simple citoyen qui, tiré au sort pour faire partie des 150 membres de la CCC, a travaillé avec sérieux sur les questions climatiques et écologiques.

 

Guy Kulitza, c’est la démonstration que dès lors que l’on étudie de façon approfondie ces sujets, on ne peut que soutenir des propositions fortes, les seules à même de changer la donne.

 

Guy Kulitza, c’est nous, c’est vous.

 

Yoann Balestrat, Anne-Sophie Chazelle, Frédéric Dauvergne, Jean-Sébastien Piel, Clémence Pique et Nathalie Tarnaud.

Pour nous contacter : energie-citoyenne@laposte.net ou 06.46.66.24.97

⬇️L’intervention-témoignage de Guy Kulitza ⬇️

⬇️Quelques photos du rassemblement ⬇️




Une route à contresens !

Notre collectif se mobilise contre la création d’une portion de 200 mètres de route pour relier la zone de La Vergne à celle des Martines[1], projet porté par la communauté de communes. En voici les principales raisons.

  1. L’impact sur le cadre de vie

Le projet va bouleverser le quotidien des habitants des lotissements adjacents. Pour s’en convaincre, il suffit de s’y promener et d’y découvrir la tranquillité qui y règne. La circulation va fortement augmenter dans le quartier, sachant que la route est destinée à « supporter un trafic de poids lourds important »[2]. Demain ne sera plus comme avant.

  1. Une question démocratique

Quand on échange avec les riverains, personne n’a été sollicité pour donner son avis sur le projet. La décision a été prise sans aucune concertation. Ce n’est pas acceptable !

  1. Un coût exorbitant

Le montant des travaux s’élève à 572 000 euros hors taxes (HT). On vous laisse ajouter les taxes pour obtenir le coût total du projet… En somme, c’est bien plus d’un demi-million d’euros d’argent public pour 200 mètres de route ! Une gabegie à l’heure où nos finances publiques sont exsangues et où notre société doit faire face à une crise économique et sociale majeure. Est-ce vraiment là la priorité ?

  1. Un projet anti-écologique

Le terrain sur lequel doit être construite la route jouxte un petit étang et une zone humide (voir les photos ci-dessous). Cet espace a un intérêt écologique certain, a fortiori à l’heure du réchauffement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. Il a également vocation à constituer un îlot de fraîcheur et de calme pour les riverains. Enfin, dans la conception même du projet, aucune piste cyclable n’est prévue… Une succession d’aberrations.

  1. L’alternative : la voie verte

On entend déjà le refrain de certains qui cherchent à nous disqualifier de façon caricaturale en nous traitant d’« anti-tout ». Facile, mais faux ! La preuve : à la place de cette route très coûteuse, nous proposons de travailler avec les riverains à la création d’une « voie verte », c’est-à-dire un chemin de promenade dédié exclusivement aux mobilités douces (piétons, vélos, trottinettes, patins à roulettes, etc.).

En définitive, ces 200 mètres de route ne sont pas anecdotiques. Ils sont révélateurs d’une logique d’aménagement incroyablement dispendieuse et totalement dépassée. Ne commettons pas aujourd’hui les erreurs d’hier et arrêtons d’artificialiser nos sols à tout va. Faisons preuve de sérieux et pensons à l’avenir. Telle est notre ligne de conduite.

[1] Soit de La Poste à Mr.Bricolage.

[2] Délibération adoptée le 28 janvier 2021 par le conseil communautaire.

 

Photos du site

L’étang

La zone humide

L’agrandissement du lotissement privé (61 parcelles)

L’impasse actuelle (rue Auguste-Merle, à proximité de Mr.Bricolage)




Saint-Junien dit non aux néonicotinoïdes !

Plus de 1 220 études scientifiques, réalisées dans le monde entier, établissent de façon implacable les effets hautement toxiques des néonicotinoïdes sur les abeilles et les pollinisateurs sauvages, mais aussi les invertébrés aquatiques et terrestres, les poissons, les amphibiens, les oiseaux… De premières études apparaissent concernant les effets sur la santé humaine.

En vertu d’une loi adoptée en 2016, l’utilisation de ces pesticides dévastateurs a été interdite à compter du 1er septembre 2018 (avec des dérogations possibles jusqu’au 1er juillet 2020). Mais le Gouvernement a présenté le 3 septembre dernier un projet de loi pour pouvoir réautoriser par arrêté ministériel l’usage de ces produits à toute culture.

Tout cela révèle que rien n’est fait pour accompagner le développement d’un modèle agricole fondé sur des pratiques respectueuses de l’environnement et que la pression des lobbies de l’agrochimie porte ses fruits.

Les six élu-e-s du groupe « Énergie citoyenne – Écologie Solidarité Démocratie » ont donc proposé l’adoption d’une motion par le conseil municipal pour marquer l’opposition de la cité gantière à cette réautorisation. Cette démarche a été soutenue par les membres de la majorité ; nous les en remercions. Vous trouverez le texte adopté et des informations complémentaires sur le sujet ci-dessous.

Poursuivons et amplifions à la mobilisation citoyenne pour faire échec à cet inacceptable et dangereux retour en arrière !


 

Autres ressources utiles :